« Selon nos services de renseignement, les premiers soldats nord-coréens devraient être déployés par la Russie dans les zones de combat dès les 27 et 28 octobre. Il s’agit d’une nette escalade de la part de la Russie, qui contraste fortement avec toutes les fausses informations largement diffusées à Kazan (où a eu lieu le sommet des Brics, ndlr) ces derniers jours », a condamné Zelenskyj sur X.
Le président ukrainien estime qu’une réponse forte est nécessaire. « L’implication actuelle de la Corée du Nord dans les combats ne devrait pas susciter de l’indifférence ou des commentaires sans enthousiasme, mais plutôt une pression tangible sur Moscou et Pyongyang », a-t-il déclaré.
Le “soutien” de la Corée du Nord à la Russie, “à la fois par la livraison” de matériel militaire et par “le déploiement éventuel de personnel”, représenterait une “claire escalade” dans la guerre en Ukraine, a réagi vendredi le ministère allemand des Affaires étrangères.
Pyongyang “ne doit pas contribuer” au conflit et doit “s’abstenir de faire quoi que ce soit dans ce sens”, a déclaré la porte-parole du ministère Kathrin Deschauer lors d’une conférence de presse du gouvernement allemand à Berlin.
Les parlementaires russes ont voté jeudi à l’unanimité la ratification du « Traité de partenariat stratégique global » avec la Corée du Nord, qui prévoit une assistance mutuelle en cas d’agression armée par un pays tiers.
Interrogé sur le prétendu déploiement de soldats nord-coréens en Russie, Vladimir Poutine n’a pas démenti cette information.
La semaine dernière, les renseignements sud-coréens ont assuré que la Corée du Nord avait décidé d’envoyer jusqu’à 12 000 soldats pour aider la Russie.
