L’ancien président des Producteurs bovins du Québec (PBQ) Jean-Thomas Maltais est le nouveau président de l’Union des producteurs agricoles du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Il succédera à Mario Théberge qui a annoncé son départ de l’organisation en septembre. Ce dernier occupe ce rôle depuis 8 ans.
C’est dans le cadre du congrès régional de l’UPA Saguenay-Lac-Saint-Jean auquel ont participé mercredi près de 200 personnes que Jean-Thomas Maltais a été élu par ses pairs. Cette édition du colloque était placée sous le thème de l’Agriculture, au cœur d’une communauté.
Jean-Thomas Maltais entend poursuivre le travail amorcé par son prédécesseur. Il affirme avoir une bonne connaissance des enjeux défendus par l’organisation régionale, notamment en matière de transport.
« J’aime connaître mes dossiers avant de les défendre, alors dans les prochaines semaines j’entends m’approprier les dossiers initiés par Mario et l’équipe des élus et du personnel permanent de l’UPA. Il est certain que la question du transport dans la région impacte grandement nos agriculteurs, que ce soit pour les céréales ou pour l’élevage », indique le nouveau président.
Jean-Thomas Maltais est producteur de bovins. Il est propriétaire d’une ferme de veaux d’engraissement de 200 vaches à Chicoutimi. Le nouveau président était auparavant impliqué au sein du syndicat local UPA de Saguenay.
« Après mes années d’implication, j’avais le sentiment d’avoir encore le feu sacré. J’ai toujours vécu de belles expériences au sein de l’UPA et je suis heureux de revenir dans ma région. C’est une belle aventure qui commence », poursuit Jean-Thomas Maltais.
Une organisation solidaire
De son côté, Mario Théberge dresse un bilan positif de ses huit années au sein de l’UPA Saguenay-Lac-Saint-Jean. Le climat de travail et l’esprit d’unité au sein de l’organisation sont, selon lui, son plus grand héritage.
« Je quitte une grande famille que j’aime. Il règne une belle harmonie dans notre région. Cela n’a pas toujours été ainsi, mais nous avons travaillé très fort ces dernières années avec le conseil d’administration pour travailler de manière collégiale. Il peut y avoir des opinions différentes, mais il n’y a pas de division au sein de l’organisation », affirme Mario Théberge.
L’agriculture au cœur de la communauté
Avant de tourner la page de près de 32 ans d’implication, Mario Théberge a eu l’occasion de marteler une dernière fois l’importance d’investir en agriculture.
« Pour l’année prochaine, nous voulons souligner l’importance économique de l’agriculture. Pour ce faire, nous devons confirmer notre mission sociale qui est de nourrir l’ensemble de la société. Il est essentiel de placer l’agriculture au centre de la communauté. »
Le contexte économique et l’impact de la mondialisation sur le marché agricole ont alimenté les discussions lors de ce congrès régional.
« Nous avons exprimé nos préoccupations quant à la pérennité des entreprises agricoles, à la vitalité de la région et à la sécurité alimentaire des Québécois. Il est important de rappeler que nous sommes en concurrence avec des pays qui n’ont quasiment aucune norme sociale ou environnementale. Nous attendons toujours les 236 millions de dollars annoncés par le premier ministre », conclut Mario Théberge.