Une centaine de pompiers et 25 engins déployés pour un exercice grandeur nature

Une centaine de pompiers et 25 engins déployés pour un exercice grandeur nature
Une centaine de pompiers et 25 engins déployés pour un exercice grandeur nature
Photo : Archives des exercices de Bitche

Un exercice incendie de forêt aura lieu à Hombourg-Haut vendredi 24 mai. 100 pompiers et 25 engins seront déployés. Une application pratique qui permet aux pompiers de tester la réponse et la coordination entre tous les acteurs. Nous en parlions ce matin dans Le Grand Réveil avec notre invité.

Son n°1 – Une centaine de pompiers et 25 engins déployés pour un exercice grandeur nature

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Commandant Frédéric Schulz – référent départemental incendies de forêt des pompiers de Moselle

Concrètement, comment va se dérouler cet exercice ?

Nous organisons annuellement ce type d’exercice à grande échelle, qui permet à notre spécialité opérationnelle feux de forêt, de manière concrète, d’organiser une montée en puissance sur la thématique d’un incendie de forêt qui prend rapidement de l’ampleur. Nous avons un scénario, mais nous laissons aussi une marge de manœuvre au terrain et aux commandants des opérations de secours pour pouvoir analyser et anticiper. Nous travaillons à la montée en puissance aussi bien sur le terrain que dans nos salles opérationnelles au siège. Le grand principe de cet exercice mis en place en partenariat avec l’ONF est de pouvoir travailler avec d’autres acteurs comme l’ONF, la police nationale, la police municipale. L’objectif est de pouvoir mettre en synergie toutes les forces et travailler à la lutte contre cet incendie de forêt tout au long de l’après-midi de ce vendredi.

Y aura-t-il des perturbations sur les routes vendredi pour cet exercice ?

Même si l’exercice est d’envergure avec une centaine de pompiers sur place, nous essayons de limiter la gêne pour la population. Notre poste de commandement sera positionné en bordure du massif. Nous travaillerons principalement sur la forêt communale de Hombourg-Haut et la forêt domaniale de Saint-Avold. De temps en temps, les camions quitteront la forêt pour mieux retourner ailleurs. On verra les pompiers, mais globalement, il n’y aura pas de gêne particulière pour la population.

Le département de la Moselle est-il particulièrement touché par les incendies de forêts ?

Nous incluons les feux de forêt, les feux dans les espaces naturels, donc les feux de forêt et les feux de récolte. Nous avons environ 1000 à 1200 interventions par an sur cette nature, principalement entre mars/avril et septembre/octobre. Nous avons un département forestier, la Moselle compte plus de 180 000 hectares de forêt, soit 30 % de la superficie du département qui est boisée. Depuis plusieurs années, nous avons des épisodes de sécheresse qui fragilisent chaque année la forêt et, globalement, nous avons ce risque d’incendies de forêt, qui il y a quelques années concernait particulièrement l’arc méditerranéen, aujourd’hui il s’étend à l’ensemble du France.

Existe-t-il de bons gestes à prendre pour éviter ces incendies de forêt ?

Très souvent, cela relève du bon sens. Neuf incendies sur dix sont d’origine humaine. L’homme, par ses actions quotidiennes, peut limiter l’apparition d’incendies de forêts, de récoltes ou de friches. Cela paraît évident, mais le risque s’accroît, c’est un risque quasiment nouveau pour les Mosellans donc il faut garder à l’esprit qu’un grand incendie de forêt ne se fera pas forcément uniquement dans le sud de la France. Nous avons 5 à 15 feux de forêt par an, il faut donc garder à l’esprit qu’il ne faut pas fumer en forêt, ne pas allumer de feu même si l’on pense avoir pris toutes les précautions, ne pas jeter les mégots hors de la forêt. la vitre du véhicule, ne faites pas de barbecues sauvages et surtout respectez les consignes qui se trouvent à l’entrée des massifs. Nous avons des sections de prévention à l’entrée des zones forestières, l’objectif est de les prendre en compte, de les appliquer et de les faire respecter. Pareil à la maison, le barbecue qu’on a au milieu du jardin qu’on n’a pas défriché, vite il peut se propager et au bout de chaque champ quelque part il y a souvent une forêt.


 
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