« Nous avions Nasrallah, son remplaçant et la plupart des hauts dirigeants du Hezbollah »a déclaré mardi le général Herzi Halevi, chef d’état-major de l’armée israélienne, après la confirmation par Israël de la mort, dans un attentat à Beyrouth début octobre, de Hachem Safieddine, futur successeur de Hassan Nasrallah à la tête de l’armée israélienne. Hezbollah.
« Nous frapperons quiconque menace la sécurité des citoyens de l’État d’Israël »» ajoute le communiqué, reprenant un leitmotiv des dirigeants militaires israéliens.
Barbe grise, lunettes et turban noir du « sayyid » – les descendants de Mohammed – Hachem Safieddine, âgé d’une soixantaine d’années, ressemblait à son cousin Hassan Nasrallah. Membre du Conseil de la Choura, l’instance dirigeante du Hezbollah chargée notamment d’élire le successeur de Nasrallah à la tête du mouvement islamiste financé et armé par l’Iran, Safieddine était, selon une Source proche du Hezbollah, “le candidat le plus probable” pour lui succéder.
Le 8 octobre, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré, dans une vidéo adressée aux Libanais, qu’Israël avait « a éliminé des milliers de terroristes, dont Nasrallah et son remplaçant, ainsi que le remplaçant de son remplaçant ».
S’exprimant à la télévision après la publication de cette vidéo, le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l’armée israélienne, a confirmé la frappe contre un “quartier général” Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth. “On sait que Safieddine était là”a-t-il ajouté sans confirmer son décès.