Hachem Safieddine, le successeur attendu de Nasrallah à la tête du Hezbollah, déjà « éliminé » par Israël

Hachem Safieddine, le successeur attendu de Nasrallah à la tête du Hezbollah, déjà « éliminé » par Israël
Hachem Safieddine, le successeur attendu de Nasrallah à la tête du Hezbollah, déjà « éliminé » par Israël

L’armée israélienne a confirmé mardi soir avoir « éliminé » Hachem Safieddine.

Cette figure du Hezbollah devait succéder à Hassan Nasrallah, tué début octobre à Beyrouth.

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Moyen-Orient : crainte d’un conflit généralisé

L’armée israélienne ne veut donner aucun répit au Hezbollah. Moins d’un mois après l’élimination de Hassan Nasrallah, le leader du mouvement pro-iranien tué lors d’une frappe à Beyrouth, l’armée israélienne a confirmé ce mardi 22 octobre la mort d’Hachem Safieddine, son probable successeur. Un coup dur pour l’organisation terroriste, dont les effectifs se retrouvent de plus en plus décimés au fil des semaines.

Le contact avec Hachem Safieddine, figure marquante du Hezbollah, avait été perdu depuis les raids aériens israéliens qui l’ont visé le 4 octobre près de Beyrouth. “On ne sait pas s’il était présent à l’endroit visé par les perquisitions», avait alors reconnu un leader du mouvement. Comme Hassan Nasrallah, l’homme vivait au fin fond de Beyrouth : «Le parti tente d’atteindre le siège visé sous terre, mais Israël mène systématiquement de nouveaux raids pour tenter d’entraver les efforts de sauvetage.s », a déclaré une Source au sein du Hezbollah.

Lorsqu’un commandant devient martyr, un autre reprend la bannière.

Hachem Safieddine

Les deux hommes ne partageaient pas seulement un mode de vie identique : barbe grise, lunettes et turban noir, Hachem Safieddine présentait une ressemblance frappante avec Hassan Nasrallah. Cet homme d’une soixantaine d’années était, selon une Source proche du Hezbollah, «le candidat le plus probable» pour lui succéder à la tête du mouvement chiite financé et armé par l’Iran. Notamment grâce à ses liens avec la République islamique : Safieddine avait effectué des études religieuses à Qom, un centre religieux chiite. Il avait été recommandé par Imad Mughniyeh, l’un des fondateurs du Hezbollah tué par Israël à Damas en 2008, et y avait consolidé son réseau avec les autorités iraniennes. Son fils est également marié à Zeinab, fille du puissant général iranien Qassem Soleimani, tué en 2020 lors d’une frappe. Américain en Irak.

En revanche, contrairement à Hassan Nasrallah, qui vivait caché et apparaissait rarement en public, Safieddine était le visage du parti dans de nombreux événements politiques et religieux. Il était connu pour ses discours enflammés lors des funérailles des commandants du parti tués par Israël. Ce fut le cas en juillet dernier lors des funérailles du commandant Mohammed Nasser, tué lors d’une frappe israélienne au sud du Liban : “Dans notre résistance, (…) lorsqu’un commandant devient martyr, un autre reprend l’étendard (…) avec force et détermination.”

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Au fil des années, il avait été nommé chef du « gouvernement » du Hezbollah. Numéro 2 de facto du mouvement, il était chargé de superviser ses institutions et la gestion de ses fonds et investissements. Comme la plupart des dirigeants du Hezbollah, Safieddine avait fait l’objet de sanctions américaines. En 2018, le Département du Trésor l’a placé sur sa liste terroriste, bloquant ses avoirs financiers et limitant ses transactions internationales.

Le Hezbollah, qui s’est imposé comme le fer de lance de la lutte contre Israël, a subi de plein fouet les représailles de l’État hébreu au lendemain de l’attentat du 7 octobre. Il poursuit néanmoins le combat en tirant des roquettes sur le territoire israélien et en combattant ses troupes qui mènent une offensive terrestre au sud du Liban.


TG

 
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