Les autorités ukrainiennes craignent le début d’une nouvelle campagne d’attaques contre les infrastructures énergétiques, comme lors des hivers 2022 et 2023, visant à plonger les Ukrainiens dans le froid et l’obscurité.
Au moins neuf personnes ont été blessées dimanche soir lors de frappes russes sur trois quartiers de Kharkiv, dans le nord-est de l’Ukraine, qui ont privé d’électricité une partie de la ville.
«Aujourd’hui, vers 22 heures (19 heures GMT, ndlr), l’ennemi a frappé trois quartiers de Kharkiv. Parmi les blessés figurent quatre femmes âgées de 22 à 53 ans et cinq hommes âgés de 21 à 37 ans.», a annoncé la police dans un communiqué publié sur Telegram.
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Selon cette Source, «des immeubles d’habitation, des garages, des stations-service, des maisons et des voitures ont été endommagés» et les secouristes sont mobilisés sur les sites sinistrés. Mais surtout, «en raison des frappes ennemies, il n’y a pas d’électricité dans certaines parties de la ville», a ajouté la police ukrainienne, qui n’a toutefois pas précisé combien de foyers étaient concernés par ces coupes.
Attaques contre les infrastructures énergétiques
Le gouverneur de la région de Kharkiv, Oleg Synegoubov, et le maire de la grande ville, Oleg Terekhov, ont confirmé sur Telegram des coupures de courant en «partie» de la ville. Cependant, les deux responsables n’ont pas fourni plus de détails sur l’étendue exacte des dégâts, ni précisé quelles infrastructures énergétiques avaient été touchées.
Ces bombardements interviennent alors que les autorités ukrainiennes craignent le début d’une nouvelle campagne russe d’attaques contre les infrastructures énergétiques civiles du pays, comme lors de l’hiver 2022 et 2023, un moyen alors utilisé par Moscou pour submerger des millions d’Ukrainiens. dans le froid et l’obscurité, et ainsi faire pression sur Kyiv.
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Kharkiv, grande ville de la région éponyme du nord-est de l’Ukraine, est très régulièrement la cible de tirs russes. Elle est située à moins de 30 kilomètres de la frontière avec la Russie.
En mai, l’armée russe a tenté une offensive dans cette région frontalière avec la Russie, dans le but de créer une zone tampon et ainsi limiter les attaques ukrainiennes contre des cibles militaires ou industrielles sur le sol russe. Mais cet assaut n’a pas eu l’effet escompté, Kiev continuant quotidiennement de viser le territoire russe.
