Un homme de 28 ans et sa compagne de 36 ans seront jugés à partir du lundi 21 octobre devant la cour d’assises des Pyrénées-Orientales pour le meurtre de la grand-tante de l’accusé. Monique Garabito, 78 ans, a été découverte en novembre 2021 à son domicile d’Estagel, poignardée à mort.
Les premiers rapports psychologiques, mais aussi ses explications pour le moins confuses, insensées et obscures, avaient laissé planer le doute sur sa responsabilité pénale. Or, Jérémy P., aujourd’hui âgé de 28 ans, sera appelé sur le plateau de la cour d’assises des Pyrénées-Orientales à partir de ce lundi 21 octobre, pour le meurtre brutal de sa grand-tante, Monique Garabito, tué il y a trois ans presque à la dernière minute. journée chez lui à Estagel. Alexandra N., 33 ans, répondra dans cette affaire de « complicité de meurtre », dont le mobile reste aujourd’hui particulièrement flou.
Le 11 novembre 2021, le fils de la victime découvre la malheureuse femme de 78 ans allongée dans la maison, mortellement blessée au corps et au visage par 11 coups de couteau. Quelques jours plus tard, Jérémy P., son arrière-petit-fils, et Alexandra N., sa compagne, sont interpellés à Saint-Gaudens alors qu’ils s’apprêtaient à prendre la fuite avec le matériel de camping. Et les amoureux feraient des aveux improbables.
« Fan de théories complotistes »
La compagne de Jérémy P. lui a confié avoir été victime d’inceste. Et le jeune homme est devenu convaincu qu’il serait lui aussi victime d’abus sexuels, sur fond de scènes perverses et démoniaques. Le 8 novembre 2021, le couple se serait rendu depuis la Haute-Garonne chez leur grand-tante dans les Pyrénées-Orientales pour avoir des explications avec le père de Jérémy qu’ils pensaient être chez elle. Il avait pourtant quitté les lieux le matin même. Et l’accusé aurait décidé de laisser la parole au septuagénaire. Jérémy P. l’aurait traînée jusqu’au sous-sol, lui aurait donné des coups de poing et de pied, aurait tenté de l’attacher avec une corde sous la menace d’un couteau que sa compagne lui aurait apporté. C’est là qu’aboutirait une première frappe “accidentellement », dit-il. Alors que la suite aurait été “pour soulager ses souffrances”.
Depuis la reconstitution des faits, en juillet 2023, les amoureux s’accusent mutuellement d’avoir porté les coups fatals. Vont-ils maintenir à nouveau leurs positions ce lundi devant les jurés ? Sachant que les experts psychiatres ont conclu à une altération du jugement pour chaque prévenu. De plus, pour l’arrière-petit-fils, non seulement”adepte des théories du complot sur la fin du monde », ils ont remarqué « explosions délirantes à caractère satanique et pédophile ».
Le jugement est attendu ce mercredi 23 octobre.
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