“Il a armé à gauche, vraiment, il a armé pour y aller”, assure un témoin de la mort de Paul Varry, 27 ans, cycliste tué par un SUV à Paris mardi. Témoignant anonymement sur RTL, cet homme explique qu’il marchait sur le trottoir le jour du drame lorsqu’il a entendu le jeune homme expliquer que son pied était coincé sous le volant de l’automobiliste.
“Il tapait sur la voiture en disant ‘Je ne peux pas bouger, mon pied est coincé'”, explique-t-il au micro de la radio, assurant que le véhicule était sur la piste cyclable. « Il a reculé un peu et s’est incliné vers la gauche. Il était vraiment prêt à partir, s’est exclamé le témoin. J’ai vu sa tête passer sous le volant, c’était traumatisant. » « Personne ne peut survivre à ça », ajoute-t-il, toujours indigné par la situation.
Un automobiliste nie avoir eu l’intention de tuer
Le conducteur du SUV, un homme de 52 ans, assure qu’il n’avait aucune intention de tuer le cycliste. Mis en examen vendredi pour meurtre et placé en détention provisoire, son conseil assure qu’il s’agit d’un homicide involontaire. Sur RTL, le témoin anonyme a une lecture différente de la scène.
«Je pourrais résumer cela comme quelqu’un de très hautain qui possède une voiture de luxe et qui dit ‘quand quelqu’un touche à ma voiture, je t’écrase’. Quand tu vas aussi vite, tu veux faire du mal [à la victime] », a-t-il insisté, concluant : « C’est gratuit, pur et simple. »