dimanche 20 octobre 2024 à 10h41
Nations Unies (New York) – Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a évoqué, dans son dernier rapport au Conseil de sécurité sur le Sahara marocain, la lettre adressée par le président français Emmanuel Macron à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, soutenir l’autonomie sous souveraineté marocaine comme seul cadre de résolution du différend autour du Sahara marocain.
La France, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, joue un rôle crucial dans la dynamique de ce dossier. Cette évolution est susceptible de faciliter les progrès au sein du Conseil, qui, dans ses résolutions depuis 2007, considère déjà l’Initiative marocaine d’autonomie de manière positive, la qualifiant de « sérieuse et crédible ».
La nouvelle position française entend également soutenir les efforts du secrétaire général de l’ONU et de son envoyé personnel visant à débloquer le processus politique sous l’égide exclusive de l’ONU, en créant un climat diplomatique plus favorable à la reprise des tables rondes et des discussions sur la base de l’initiative marocaine d’autonomie.
Le soutien clair de la France à la souveraineté marocaine sur les provinces du sud renforce la reconnaissance plus large de l’Initiative d’autonomie, lui conférant une plus grande légitimité sur la scène internationale en tant que seule solution viable à ce différend.
Environ 110 États membres de l’ONU, dont deux membres permanents du Conseil de sécurité, 19 membres de l’Union européenne et de nombreux pays d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine et du monde arabe, ainsi que des organisations régionales et des autorités sous-régionales ont exprimé leur soutien à la proposition marocaine.
Comme indiqué dans le rapport du Secrétaire général des Nations Unies au Conseil de sécurité, le Maroc continuera, conformément aux Hautes Directives de Sa Majesté le Roi, à intensifier ses efforts diplomatiques pour mobiliser un large soutien à l’Initiative marocaine d’autonomie en tant que solution réalisable. et une solution de compromis au différend sur le Sahara marocain.