Tarbes. Gérard Trémège prend du recul, Michel Garnier gagne du terrain

Tarbes. Gérard Trémège prend du recul, Michel Garnier gagne du terrain
Tarbes. Gérard Trémège prend du recul, Michel Garnier gagne du terrain

l’essentiel
Gérard Trémège, maire de Tarbes depuis 2001, a amorcé sa « sortie ». Devant les adhérents de Tarbes 2020, il a annoncé qu’il ne briguerait pas un nouveau mandat de maire, mais qu’il resterait dans l’équipe. Et qu’en est-il de ses actifs ? Il a « surnommé » Michel Garnier, son fidèle chef de cabinet.

La question n’était pas de savoir si cela arriverait ou non, mais quand et où… Même si certains en doutaient parfois, connaissant l’attachement de Gérard Trémège à son poste, sa capacité à lâcher prise, le moment est venu. Enfin presque… Car Gérard Trémège, devant près de 250 adhérents de Tarbes 2020 (dont le nom deviendra Tarbes 2026) a officialisé ce qui courait déjà depuis plusieurs jours : il ne briguera pas un cinquième mandat de maire. « J’aime me promener dans les rues de notre ville et rencontrer de nombreux jeunes. Je me dis qu’ils n’ont connu qu’un seul maire de Tarbes. Ces 24 années sont passées très vite, mais quand je regarde ce qui est arrivé à notre ville, je me dis que les 25 suffrages qui nous ont permis de l’emporter en 2001 ont beaucoup pesé sur l’avenir de Tarbes. Bien sûr, le chemin n’a pas toujours été facile, mais il y a eu ce que j’appelle des victoires contre le destin et la résignation. » Et de citer la rénovation de la rue Foch, la salle Marcadieu, les portes de la ville, la salle Brauhauban, l’acquisition de l’Arsenal, les écuries… « La liste est longue, nous avons investi 300 millions d’euros dans la ville pour la créer est plus accueillante, plus attractive et qui porte ses fruits, notre ville retrouve aujourd’hui des habitants et des emplois.

“Nous avons changé la ville”

Des succès qu’il a dédiés à son public. « Et tout cela est un travail collectif, je ne suis pas seul. Vous étiez là en 2001 pour nous aider à remporter les élections, et nombreux sont ceux qui sont encore là pour continuer à nous soutenir. » A noter également l’évolution du divertissement et le succès de festivals comme Equestria, Tarbes en Tango, les Fêtes de Tarbes, “que l’on doit à Michel Garnier”. Un premier indice ?

Au fur et à mesure de son discours, sa voix s’étouffe un peu, comme nouée par l’émotion. « Nous devons dire aux gens que nous aimons que nous les aimons. La reconnaissance dont ont fait preuve les Tarbaisiens en me confiant 4 mandats consécutifs me touche énormément. Nous avons partagé des combats ensemble, nous continuerons, pour vous, pour les nôtres nos adversaires auront du mal à dénigrer ce que nous avons réalisé et à nous convaincre que leur projet est crédible. Nous avons montré que la crédibilité ne se décrète pas, elle peut être démontrée. »

«Je passe le relais»

« Mais pour mener la prochaine bataille, nous avons besoin d’une vision et d’une nouvelle équipe, j’ai décidé de ne pas briguer un nouveau mandat de maire. Et parce que les prétendants (Pascal Claverie et Romain Giral, ndlr) n’y sont pas parvenus. pour reprendre une expression olympique : « Je passe le relais, mais je garde la flamme ». “Il est mon directeur de cabinet depuis 2001, nous nous connaissons parfaitement, il connaît toutes les pratiques, il est le choix du cœur et de la raison.”

“C’est un honneur”

Dans un discours déjà très décisif, Michel Garnier a souligné “l’honneur que lui a conféré Gérard Trémège”, sa volonté de poursuivre “le chemin tracé par celui qui a transformé la ville, et nous aurons encore besoin de lui”, avant de planter quelques banderoles : « J’ai déjà entendu certains détracteurs, je leur dis que je ne serai pas une marionnette, je suis prêt pour cette nouvelle mission, c’est un engagement que j’estime nécessaire, j’ai l’ambition de rassembler, envers ceux qui passent leur Je passe du temps à critiquer, je leur dis que je vais passer mon temps à travailler, je m’adresse à tous ceux de bonne volonté, les jeunes, qui veulent que Tarbes gagne. Avant de présenter le logo de la future campagne, « Tarbes Naturellement », qui a peut-être une dimension symbolique. En effet, les deux prétendants « naturels » sont absents. Si Pascal Claverie, empêché par un accident familial aussi grave qu’inattendu, a été excusé, Romain Giral ne s’est pas présenté…

Quoi qu’il en soit, la campagne des municipales 2026 vient officiellement de démarrer, il est probable que les délais s’accélèrent…

 
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