Tuer l’amant de sa femme était possible au Texas, à une (petite) condition

Temps de lecture : 2 minutes – Repéré sur Indy 100

Les Etats-Unis sont connus pour la musique country, Hollywood, mais aussi pour leur fâcheuse tendance à permettre à leurs concitoyens de se promener avec des flingues et d’avoir la gâchette facile. Meurtre facile aussi, comme le montre cette loi pas si ancienne du Texas, qui permettait à un mari de tuer l’amant de sa femme sans craindre la moindre poursuite.

Mais pour commettre ce meurtre en toute impunité, il y avait une petite condition. L’homicide était « justifiable » lorsqu’il était commis par le mari, « à condition que le meurtre ait lieu avant que les parties en action ne se séparent », rapporte Indy100. En d’autres termes, il fallait que l’amant soit pris sur le fait pour pouvoir le tuer.

Dans un sens, pas dans l’autre

Cette loi déjà morbide était aussi parfaitement inique. Pour quoi? Car dans le cas contraire où le mari était surpris en flagrant délit d’adultère, sa femme, en revanche, n’avait pas le droit de tuer la maîtresse. C’était la prison, c’est sûr. Il en va de même pour l’amant de la femme, à qui il était interdit de tuer le mari trompé. Bref, cette loi n’était même pas juste.

En 1950, un cas était particulièrement marquant : celui d’un Texan déclaré non coupable de meurtre après avoir trouvé sa femme au lit avec un autre homme, qu’il avait abattu de sang-froid. Heureusement, la loi a été annulée en 1973 par le Sénat et n’est plus d’actualité aujourd’hui.

Indy100 nous fait également remarquer que cette loi est loin d’être la seule bizarrerie de la justice américaine. À Little Rock, dans l’Arkansas, par exemple, il est illégal de klaxonner après 21 heures devant une sandwicherie ou tout endroit où sont servies des boissons fraîches. En Géorgie, vous avez besoin d’un permis pour porter une arme à feu, mais toute personne de plus de 21 ans peut en avoir une chez elle. Tout va bien dans le meilleur des mondes possibles !