La journée de solidarité permet de financer des actions en faveur de l’autonomie des personnes âgées ou handicapées. Cette journée concerne tous les biens. La journée de solidarité est un jour de travail supplémentaire dans l’année, mais n’est pas rémunérée, précise la Fonction publique.
Concrètement, les travailleurs ont le choix de travailler un jour férié auparavant chômé autre que le 1er mai. Habituellement, le jour choisi est le lundi de Pentecôte. Ils peuvent également décider de prendre une journée de RTT. Il est également possible de travailler un autre jour permettant de travailler 7 heures non travaillées auparavant, un samedi par exemple.
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Dans le secteur privé, la journée de solidarité dépend d’une convention, d’un accord d’entreprise ou d’un accord de branche. Les modalités peuvent également être décidées par l’employeur en l’absence de convention collective.
Pas de travail pour les mineurs les jours fériés
Attention, si la journée de solidarité est fixée un jour férié, elle ne concernera pas les travailleurs mineurs puisque, sauf rares exceptions, le travail des salariés de moins de 18 ans est interdit pendant les jours fériés. Si une convention collective fixe un jour férié comme jour de solidarité, il appartient aux partenaires sociaux de décider des conditions dans lesquelles ces jeunes salariés travailleront ce jour.