l’essentiel
C’est une petite bombe que vient de lâcher Gérard Trémège lors de la réunion de son association Tarbes 2020 : il ne sera pas maire de Tarbes en 2026, Michel Garnier, son directeur de cabinet, est plus qu’attendu comme candidat à sa succession.
Tout le monde savait que cela arriverait, la seule question était de savoir quand. Gérard Trémège, après près d’un quart de siècle au pouvoir, a annoncé son intention de “prendre du recul”. Il ne sera pas tête de liste de l’actuelle majorité municipale et ne briguera pas un cinquième mandat de maire. Une décision prise il y a quelques mois et longuement réfléchie. Deux prétendants semblaient en lice pour lui succéder, Pascal Claverie, son premier adjoint, et Romain Giral, président de LR 65, loyaliste depuis des années. « Je les ai réunis et leur ai demandé d’accepter de partir ensemble, et de ne pas créer de divisions. Et je leur ai dit que si ce n’était pas le cas, je ferais pression pour qu’il y ait un troisième homme. .. Comme ils n’arrivaient pas à se mettre d’accord, chacun voulait devenir maire et prendre l’autre comme 1er adjoint, alors j’ai mis en œuvre ce que j’avais promis…”
Et le troisième homme en question est Michel Garnier, son fidèle directeur de cabinet, qui aura pour mission de conduire la future liste pour les prochaines élections municipales, et qui est donc en “pole position”, en cas de victoire, pour être le futur maire de Tarbes. “Je pense que c’est un bon choix”, ajoute Gérard Trémège, à la veille de l’annonce officielle, “je suis maire depuis un quart de siècle, c’est le moment de passer le relais mais c’est aussi une manière de garantir une certaine continuité dans l’action menée depuis 2001, et Michel Garnier connaît tous les dossiers.
Pour autant, Gérard Trémège ne se retire pas de la vie politique puisqu’il devrait occuper la 3e place de la liste. Il aura donc toujours un rôle important, et semble vouloir conserver son mandat de président du conglomérat TLP…
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