Hamrouni a été reconnu coupable en avril. L’affaire remonte à novembre 2013 et le crime a été prouvé grâce à l’ADN de l’enfant issu de cette attaque.
La victime, dont l’identité ne peut être révélée en vertu d’une décision de justice, se trouvait à l’époque au bar Living Room, où Hamrouni était directeur des opérations. Il a également occupé un poste similaire au sein de la défunte Commission des alcools.
La Couronne a demandé une peine de 30 mois de prison, tandis que la défense souhaitait une peine de détention communautaire accompagnée de probation. La Cour s’est donc rangée du côté de l’accusation.
Dans sa décision rendue vendredi au tribunal de Sherbrooke, la juge Hélène Fabi souligne qu’elle accorde « un poids important » au fait que la victime est tombée enceinte après l’agression. D’autres facteurs aggravants sont la forte intensité des « dommages sexuels et psychologiques » causés par l’agression sur la victime et sa position vulnérable lors du crime.
Mme Fabi n’a pas considéré la couverture médiatique de l’affaire comme une circonstance atténuante, comme l’a affirmé Hamrouni. Son absence de casier judiciaire est toutefois considérée comme une circonstance atténuante.
Plus de détails à venir.
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