or sur le dessus, aluminium sans éclat, café sans saveur

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Le prix de l’once de métal jaune s’élève au-dessus de 2.720 dollars, face aux incertitudes liées au conflit au Moyen-Orient et à l’approche des élections présidentielles américaines.

L’or a dépassé le seuil des 2.700 dollars l’once pour la première fois cette semaine, dans un climat d’incertitude lié au conflit au Moyen-Orient et à l’approche des élections présidentielles américaines, renforcé par la spéculation des investisseurs.

Le prix de l’once de métal jaune a grimpé à plus de 2 720 dollars vendredi.

Aux États-Unis, de récents sondages montrent que la vice-présidente démocrate Kamala Harris et l’ancien président Donald Trump sont au coude à coude dans la course à la Maison Blanche à l’approche des élections du 5 novembre.

“Une victoire républicaine pourrait ouvrir la voie à une augmentation du protectionnisme et des tarifs douaniers, une issue qui pourrait être favorable aux actifs refuges comme les métaux précieux”, a déclaré Frank Watson, analyste chez Kinesis Money.

La hausse du métal jaune s’explique aussi par “la dynamique du marché”, dont les opérateurs “continuent de suivre le mouvement”, spéculant sur la poursuite de la tendance haussière des prix, ajoute Carsten Fritsch de la Commerzbank.

Depuis le début de l’année, le prix de l’or a augmenté de plus de 30 % en raison de l’exacerbation des risques géopolitiques, notamment la guerre entre Israël et le Hamas, et maintenant le Hezbollah.

Son prix a également bénéficié des achats des banques centrales pour alimenter leurs réserves et des perspectives de baisse des taux d’intérêt dans le monde.

La Banque centrale européenne (BCE) a également procédé jeudi à une deuxième réduction consécutive de son taux de référence, le ramenant de 3,50% à 3,25%.

Cependant, « les réductions des taux d’intérêt ont tendance à soutenir l’or » car elles le rendent plus attractif par rapport aux devises ou aux obligations d’État, même si elles ne procurent pas de rendement, rappelle Watson.

Mais ce facteur n’est plus central, car les investisseurs tablent sur des baisses de taux de la Réserve fédérale (Fed) moins importantes que prévu initialement.

Vendredi, vers 14h50 GMT (16h50 à Paris), l’once d’or s’échangeait à 2.715,60 dollars, contre 2.656,59 dollars sept jours plus tôt.

Aluminium demi-teinte

Les prix des principaux métaux de base, dont l’aluminium, terminent en baisse par rapport à la clôture de la semaine dernière, fluctuant en fonction des nouvelles en provenance de Pékin.

Le week-end dernier, la Chine a annoncé un recours massif à la dette publique, avec des obligations spéciales, pour soutenir son économie affaiblie, en ciblant le marché et les banques.

Mais “ces mesures n’ont pas été jugées suffisantes pour surmonter la faiblesse du marché immobilier”, estime Carsten Fritsch de la Commerzbank.

Le prix de l’aluminium s’est ensuite effondré à 2 570,50 dollars la tonne mardi.

De plus, la production d’aluminium en Chine a augmenté de 1,2 % en septembre par rapport à l’année dernière, ce qui tend à faire baisser les prix.

Toutefois, selon le cabinet de conseil Mysteel Global, les stocks d’aluminium de la Chine sont inférieurs à 4 millions de tonnes, soit le niveau le plus bas depuis plusieurs années. Cela « peut indiquer qu’il n’y a pas assez d’aluminium disponible pour augmenter encore la production », explique Carsten Fritsch.

Les prix de l’aluminium ont rebondi vendredi après la publication des données de croissance trimestrielle de la Chine, qui ralentissent encore mais légèrement au-dessus des attentes des économistes.

La tendance est similaire pour les autres métaux de base.

Au LME, la tonne d’aluminium métal coûtait 2.592,50 dollars vendredi, contre 2.632,50 dollars en clôture sept jours plus tôt.

Café sans goût

Les prix du café sont restés stables cette semaine malgré des conditions de production favorables au Brésil.

Depuis qu’ils ont atteint un niveau record il y a près de trois semaines, en raison de la sécheresse extrême au Brésil et des typhons au Vietnam, les prix du café ont lentement refroidi.

« Le début de la saison des pluies, déjà signalé au Brésil, favorise la production », rappelle Jack Scoville, analyste chez Price Futures Group.

Toutefois, selon lui, cette amélioration arrive “trop ​​tard”, car les récoltes risquent d’être partiellement perdues à cause des dégâts causés au début de la campagne agricole dans les plantations de café.

Les analystes s’attendent donc à une production mondiale limitée en 2025.

Vendredi, chez ICE Futures US à New York, la livre d’arabica pour livraison en décembre valait 257,40 cents, contre 258,65 cents sept jours plus tôt.

Sur le Liffe de Londres, la tonne de Robusta pour livraison en novembre s’échangeait à 4.615 dollars contre 4.678,00 dollars en clôture de la semaine précédente.

 
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