Depuis un an, la France est touchée par des épisodes pluvieux réguliers liés aux perturbations océaniques et venant de la Méditerranée.
L’épisode cévenol qui a touché jeudi le centre-est et le sud-est de la France a laissé de grandes traces : plus d’un millier de personnes évacuées, des dizaines de sauvetages par hélicoptère et même des vaches emportées par les vagues. Si cet épisode marque un pic de pluviométrie « exceptionnelle », il s’inscrit dans la lignée du mois de septembre le plus humide depuis 1999. Au total, sur la moyenne cumulée depuis le début de l’année, l’année 2024 apparaît « déjà dans le top 5 des années les plus humides depuis 1985 » à deux mois et demi de la fin de l’année civile, dit-il La chaîne météo *. Un niveau de précipitations record d’ici le 31 décembre ne peut être exclu.
Après 2022 et 2023, où « la récurrence des sécheresses et des canicules a été notable »Comment expliquer un si fort retour de la disruption en France ? « Un changement radical des conditions météorologiques s’est produit à la mi-octobre 2023, il y a exactement un an, explique Régis Crépet, météorologue de La Chaîne Météo. Les perturbations océaniques sont de retour et le défilé ne s’est pas arrêté.”
Perturbations océaniques
Il n’y a pas eu de période anticyclonique de longue durée en France l’année dernière, ce qui « durée remarquable, presque ininterrompue ». Ainsi, les perturbations océaniques, et celles venant de la Méditerranée, ont pu proliférer sur l’Europe occidentale.
« À ce jour, la combinaison des précipitations méditerranéennes, du retour du flux océanique (appelé flux zonal) et de l’augmentation des phénomènes cycloniques anciens comme Kirk se traduit par ces précipitations importantes qui ont débuté en septembre, au début de la saison. »analyse Régis Crépet. Ce dernier prétend qu’un « un excès de précipitations de l’ordre de 50 à 80 % au niveau national » Cela ne peut être exclu d’ici la fin de l’année.
*La Chaîne Météo est une propriété du groupe Figaro.
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