En plus d’être un obstacle à la continuité territoriale pour les Guadeloupéens, le prix des billets d’avion est aussi un obstacle à la fréquentation touristique et donc à l’économie de l’archipel. Cette dimension a été abordée lors du séminaire organisé sur les perspectives et évolutions du secteur aéronautique.
Quelques difficultés
Pour Patrick Vial Collet, président de la CCI-IG, il faut tenir compte du contexte et des nouvelles réglementations à venir :
Nous constatons effectivement que nous ne sommes pas revenus à l’avant-crise, mais que l’activité reste dynamique. Nous avons perdu un opérateur que vous connaissez, qui était Air Antilles, qui est revenu avec une nouvelle compagnie, mais nous n’avons pas encore le niveau de fréquence qu’on avait avant. Et puis, bien sûr, les consommateurs se plaignent beaucoup du prix des voyages en avion. Le fioul a considérablement augmenté. Cela crée pour nous quelques difficultés et quelques questions.
Perspectives
De plus, les contraintes ne manquent pas avec la concurrence des îles voisines. Mais quoi qu’il arrive, la Guadeloupe reste très attractive avec des perspectives encourageantes. Rodrigue Solitude, directeur général par intérim du CTIG.
Quant au CTIG, cela nous permet de fixer nos objectifs promotionnels pour l’année à venir, notre plan d’action 2025, afin de promouvoir les marchés cibles, l’Amérique du Nord, particulièrement le Canada, qui reste Montréal, un marché très attractif puisqu’ils sont francophones. et qui sont friands de notre destination, mais aussi du retour, puisque nous n’avons pas abandonné l’idée d’avoir ce service vers New York, mais peut-être en étant mieux préparés, mieux organisés, avec une stratégie plus profonde et plus collaborative avec tous les partenaires. Nous restons sur le marché européen : Allemagne, Autriche, Belgique, Italie, qui sont des fournisseurs de touristes.
