pour Macron, le gouvernement peut « garantir que la est protégée »

pour Macron, le gouvernement peut « garantir que la est protégée »
pour Macron, le gouvernement peut « garantir que la France est protégée »

Emmanuel Macron a affirmé lundi que le gouvernement disposait de “les instruments pour garantir que la soit protégée” face à l’arrivée anticipée d’un nouvel actionnaire américain dans une entité du groupe Sanofi commercialisant le Doliprane, relançant le débat sur les risques pour l’approvisionnement du pays. de médicaments.

“Nous nous sommes battus pour que le Doliprane soit reproduit en France et que nous reproduisions des molécules et des médicaments qui sont essentiels”, a déclaré le chef de l’Etat en marge d’un déplacement au Mondial de l’Automobile à Paris. « Et puis il y a la propriété du capital. Et là, le gouvernement dispose des instruments pour garantir que la France soit protégée », a-t-il assuré.

Cette déclaration intervient alors que des délégués syndicaux réclamaient lundi le maintien d’Opella, qui produit du Doliprane, dans le giron de sa maison mère Sanofi, lors de la visite de deux ministres sur le site de production de ce médicament à Lisieux (Calvados).

Depuis que le groupe pharmaceutique français a annoncé en fin de semaine dernière avoir choisi le fonds d’investissement américain CD&R pour céder le contrôle d’Opella, les syndicats et une grande partie de la classe politique s’inquiètent des conséquences d’une telle décision. vente potentielle en termes de souveraineté sanitaire.

“Pour nous, c’est très simple en fait, nous demandons qu’Opella reste sous le contrôle de Sanofi”, a indiqué le coordinateur CFDT au sein de Sanofi.

“Les engagements que nous demandons seront non seulement extrêmement précis, mais ils seront accompagnés de garanties, ils seront accompagnés de sanctions”, avait déclaré précédemment le ministre de l’Economie Antoine Armand en visite avec son homologue de l’Industrie, à Lisieux. usine (Calvados) où est produit le célèbre médicament. Le ministre a également évoqué « la possibilité d’un actionnariat public et d’une participation à la gouvernance » d’Opella dans le cadre d’un éventuel « accord formalisé ».

“Nous avons entamé des discussions avec Sanofi et avec Opella” concernant “les conditions qui seraient indispensables et un accord formalisé qui doit avoir lieu et aura lieu si le projet de transfert arrive sur la table”, a précisé le ministre.

Le médicament le plus vendu en France

Le ministre de l’Économie Antoine Armand et son homologue de l’Industrie Marc Ferracci sont arrivés vers 10 heures sur le site de Lisieux, qui produit la quasi-totalité du Doliprane, le médicament le plus vendu du pays.

Le maire de Lisieux et plusieurs parlementaires étaient également présents. Une trentaine de personnes, dont des syndicalistes, se sont rassemblées devant les portes de l’usine qui emploie 250 personnes. C’était “presque au point mort”, a déclaré Humberto de Sousa.

« Nous sommes la petite boîte jaune qui fait réagir l’opinion publique, les médias et nos dirigeants », en référence à la boîte Doliprane, affirme Johann Nicolas, délégué syndical CGT Lisieux, et « notre première demande est « Restons Sanofi ».

Le ministre de l’Economie ne s’empêchera pas de bloquer la vente de la filiale Sanofi produisant le Doliprane au fonds d’investissement américain CD&R s’il n’est pas assuré que le médicament continue d’être produit en France. “Mon engagement est que le Doliprane continue d’être produit en France, par des salariés en France” et “il faudra demander des garanties extrêmement fortes”, a-t-il déclaré dimanche sur BFMTV.

 
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