L’augmentation des taxes sur l’essence, un sujet brûlant ?

L’augmentation des taxes sur l’essence, un sujet brûlant ?
L’augmentation des taxes sur l’essence, un sujet brûlant ?

L’hiver sera-t-il chaud ? La question de la taxation du gaz, après des années de hausse des factures énergétiques des ménages en 2022 et 2023, a pris une tournure cacophonique ce week-end. Dernière déclaration, celle du ministre de l’Économie Antoine Armand, ce dimanche soir, qui n’a pas fermé la porte à cette possibilité en raison du débat parlementaire qui s’annonce.

« Le Premier ministre ne retient rien »

“Le Premier ministre a eu une phrase très claire, il ne retient rien et il laisse toute la place au débat parlementaire”, a déclaré le locataire de Bercy sur BFMTV. Ce n’est pas dans le texte initial (du projet de loi de finances), alors le débat est, y aura-t-il des amendements dans le cadre du débat parlementaire et ensuite comment seront-ils reçus. »

Le même matin, la porte-parole du gouvernement Maud Brégeon avait cependant écarté cette possibilité, évoquant sur BFMTV un « arbitrage » du Premier ministre Michel Barnier sur la question. La veille, le ministre du Budget Laurent Saint-Martin avait déjà indiqué qu’il n’y était « pas favorable ».

Cette taxe “a doublé au début de l’année dernière (en 2024, NDLR), elle a déjà augmenté”, a fait valoir Maud Bregeon, en référence à une hausse intervenue au 1er janvier 2024. Celle-ci avait matérialisé la sortie du bouclier tarifaire. sur le gaz mis en œuvre pendant la crise énergétique à partir de fin 2021 pour éviter des augmentations excessives des factures des consommateurs.

« Travailler les niches brunes »

Tout est parti des déclarations d’Agnès Pannier-Runacher lors d’un point presse vendredi au lendemain de la présentation du projet de loi de finances.

« L’enjeu est aussi de travailler sur les niches brunes à travers l’augmentation du malus automobile, à travers la suppression du taux réduit de TVA de 5,5% sur l’installation de chaudières à combustibles fossiles et enfin, par voie d’amendement gouvernemental, à travers une augmentation de la fiscalité. sur les billets d’avion et sur le gaz”, une énergie fossile qui contribue au réchauffement climatique, a déclaré le ministre.

Agnès Pannier-Runacher a justifié les hypothèses formulées par la nécessité d’éviter, selon elles, « des politiques publiques et de l’argent public rendant les solutions carbone moins coûteuses que les solutions décarbonées ». Une référence notamment à une électricité essentiellement décarbonée en France du fait de son énergie nucléaire.

Une hausse des taxes sur l’électricité

Le projet de loi de finances présenté cette semaine “ne contient pas d’augmentation des taxes sur l’essence”, a relevé le ministre du Budget Laurent Saint-Martin.

Agnès Pannier-Runacher « a simplement expliqué ce qu’il y a dans les annonces gouvernementales, telles que présentées dans le dossier de presse » du projet de loi de finances, au titre « mesures par amendement (billets d’avion, énergies fossiles) », a réagi samedi son bureau auprès de l’AFP.

Pour rappel, le projet de loi de finances prévoit déjà une augmentation de la fiscalité sur l’électricité, mais le gouvernement a promis de garantir une réduction de 9% de la facture aux abonnés au tarif régulé EDF (ou contrat indexé), soit 76% des foyers, grâce à la baisse des prix de l’électricité sur les marchés.

 
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