Schroders, un partenaire en or pour Swan Capital Solutions

Schroders, un partenaire en or pour Swan Capital Solutions
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Joe Tennant, « responsable des intermédiaires au Moyen-Orient » chez Schroders.

Ce partenariat d’une vingtaine d’années permet à la partie mauricienne d’être au courant des dernières évolutions sur les marchés financiers mondiaux. La dernière opération de sensibilisation des conseillers de la succursale du groupe Swan du secteur non bancaire s’est tenue les 2 et 3 mai au Waterfront du Labourdonnais.

Jamais les acteurs des marchés financiers, où les détenteurs d’actifs de toutes sortes recherchent un retour sur investissement supérieur à celui des banques, n’ont été aussi désemparés. Surtout depuis la pandémie de Covid-19. Résultat : les coûts de fonctionnement sur les marchés financiers ont grimpé en flèche, avec la décision des banques centrales prises en gorge par des hausses inattendues d’augmenter le taux directeur pour atténuer l’impact de l’inflation. Le défi dans une telle situation a été de rechercher un niveau élevé de retour sur investissement.

Pas impossible pour Swan Capital Solutions, illustration de la stratégie du groupe engagé dans l’assurance depuis 1855, de diversifier ses activités. Avec ses six entités réparties dans plusieurs niches, l’entité se positionne comme un prestataire incontournable de services financiers avec la possibilité de côtoyer les acteurs du marché mondial. Mais dans ces eaux immenses, elle doit nager contre des vagues tout aussi tumultueuses que la pandémie de Covid-19 : l’intelligence artificielle, le changement climatique, les conflits géopolitiques Russie-Ukraine et Israël-Hamas, qui risquent d’enflammer le reste du monde et leurs impacts. sur les économies. Résultat : tous les acteurs économiques et financiers doivent naviguer dans un environnement incertain et volatil, où un actif peut connaître une variation de prix.

Si Swan Capital Solutions a pu se maintenir à flot, c’est en grande partie grâce à une option prise il y a une vingtaine d’années avec la recherche du partenaire le plus à même de lui permettre de garantir un retour sur investissement à ses clients. Le choix s’est donc porté sur Schroders, un groupe international de gestion d’actifs d’origine britannique avec 6 000 collaborateurs répartis dans 32 bureaux dans 26 pays d’Europe, d’Asie et du Moyen-Orient.

Le Directeur Général du groupe Swan, Louis Rivalland explique que « la posture de Swan Capital Solutions consiste à revoir régulièrement sa stratégie avec pour objectif principal de procéder aux ajustements nécessaires et de prendre les mesures permettant aux nombreux portefeuilles que nous gérons d’engager un processus de diversification en classes d’actifs. L’idée vise à atténuer les effets des risques susceptibles de compromettre le rendement des investissements de nos clients afin d’identifier les pistes ayant le potentiel d’obtenir le niveau de rendement attendu. C’est pourquoi nos conseillers sollicitent constamment les commentaires des experts Schroders. Il s’agit pour nous d’une approche essentielle si nous souhaitons proposer des stratégies d’investissement correspondant à leurs objectifs à long terme tout en tenant compte des risques qui leur sont inhérents. C’était en présence de Rob Scott et Joe Tennant, deux représentants de Schroders, venus coacher pendant deux jours les conseillers financiers de Swan Capital Solutions.

Parmi les thèmes au programme figuraient : les mesures innovantes en matière d’allocation d’actions ; introduction aux programmes d’investissement des institutions officielles en relation avec une stratégie dans le cadre des obligations d’un modèle de développement en matière environnementale, sociale et de gouvernance ; la conception d’une modélisation de la courbe de rendement des investissements ; les fonds souverains d’investissement des États que les banques centrales doivent rentabiliser, les fonds d’investissement publics ou encore la gestion des régimes de retraite. Autant de sujets qui ne pouvaient laisser indifférente la Bank of Mauritius (BoM), dont la présence de Mardaya Kona Yerukunondu, premier vice-gouverneur et directeur de son conseil d’administration, a permis à l’assistance d’avoir le témoignage d’une entité chargée de gérer les réserves du pays. , dans un environnement incertain et volatile. Il a ainsi évoqué les défis auxquels la banque centrale est confrontée.« Il s’agit de rechercher un retour sur investissement élevé alors que la tendance s’oriente vers une réduction du montant destiné aux projets d’investissement. Ceci, sans qu’une telle initiative n’exacerbe le montant du budget consacré au financement des coûts découlant des risques auxquels sont exposés les différents types d’actifs du portefeuille de réserve de la Banque centrale.»

Pour le premier vice-gouverneur de la BoM, la tâche des banques centrales pour atteindre les objectifs des projets d’investissement est bien plus complexe que celle des investisseurs classiques. « Les banques centrales ont la responsabilité de vendre des devises étrangères pour fournir suffisamment de liquidités sur le marché monétaire local pendant les périodes de tensions financières importantes. Une situation qui entraîne une réduction du montant des réserves qui auraient pu être engagées dans l’exécution des projets d’investissement. Durant la période Covid-19, la BoM a vendu pas moins de 4 milliards de dollars. Une situation qui a considérablement réduit le montant global de nos réserves en devises. Dans le même temps, le coût de fonctionnement sur les marchés financiers libres a considérablement renforcé la tendance des banques centrales mondiales à augmenter leurs taux directeurs pour tenter de neutraliser les effets de l’inflation.

Alors, quelle a été la performance de la Banque centrale dans la gestion de ses actifs destinés à apporter les rendements escomptés ? «La performance des valeurs du portefeuille de réserve de la Banque de Maurice, a souligné Mardaya Kona Yerukunondu, a été relativement satisfaisante. La décision d’opter pour la création d’un portefeuille d’actifs diversifié a permis à la Banque de s’appuyer sur de multiples sources de rendement de son programme d’investissement.

Le dernier rapport financier de la Banque de Maurice pour l’exercice clos le 30 juin 2023, rendu public mardi, indique que l’organisme de régulation du secteur bancaire a réalisé une baisse de 47,8% et une augmentation de 9,4% respectivement de sa trésorerie. et son gisement d’or, qui font partie de ses réserves. Ses réserves de trésorerie sont passées de Rs 103,4 milliards en 2022 à Rs 54,1 milliards en juin 2023. Il s’agit d’une baisse de Rs 49,3 milliards, soit 47,7 %. En revanche, ses réserves d’or affichent une hausse de 6,4%. Leur valeur est passée de Rs 32,8 milliards en 2022 à Rs 34,9 milliards pour la période correspondante en 2023, soit une augmentation de Rs 2,1 milliards.

 
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