5 films ou séries à voir après Fiasco

5 films ou séries à voir après Fiasco
5 films ou séries à voir après Fiasco

Vous avez dévoré la série avec Pierre Niney et vous manquez d’humour gênant ? La rédaction de Première a quelques pépites à vous recommander.

Le bureau

Style faux documentaireregards de caméra, personnages dans le pétrin, légèrement humoristique grincer des dents… Vu de loin (mais vraiment pas tant que ça), Fiasco pourrait presque ressembler à une relecture française de Le bureau (la version américaine bien sûr, moins colérique mais plus absurde et humaine) qui se déroulerait sur un plateau de tournage. Si, par un hasard fou, vous êtes passé à côté d’une des plus grandes séries comiques de tous les temps, nous vous conseillons vivement d’y jeter un oeil Le bureau américain, comédie de bureau menée par l’ébouriffant Steve Carell. L’histoire des employés bien fous d’un fabricant de papier, Dunder Mifflin, filmés dans leur quotidien pour les besoins d’un documentaire. Neuf saisons peuplées de vannes imparables et d’acteurs déjantés (Rainn Wilson, John Krasinski, BJ Novak, Ed Helms…). De quoi occuper un petit moment vos soirées.

Le livre des solutions

Pierre Niney en tant que réalisateur incapable de terminer son film ? Nous l’avons déjà vu, et pas plus tard qu’en septembre dernier : en Le livre des solutions, le comédien incarnait l’alter ego fantasque et bipolaire de Michel Gondry, réfugié dans les Cévennes pour tenter de terminer son long-métrage. Forcément (un peu) moins drôle et plus psychologique que Fiascoo, mais Niney déploie son timing comique impeccable en se mettant dans la peau d’un rêveur incapable de se confronter au monde réel. Finalement pas si loin de son personnage de Raphaël Valande… La double affiche parfaite ?

Tonnerre sous les tropiques

Si Fiasco raconte un tournage chaotique, que dire de celui de Tonnerre sous les tropiques ? Le film raconte les coulisses catastrophiques et hilarantes d’un blockbuster oscarisé où Ben Stiller (également derrière la caméra) incarne un héros d’action au retour, Jack Black, une star de la comédie flatulente toxicomane, et Robert Downey Jr., un toxicomane méthode agissant qui a subi une opération de pigmentation de la peau pour jouer un soldat afro-américain. Sans oublier Tom Cruise, méconnaissable et incroyable en producteur tyrannique qui se déhanche sur des tubes de rap entre deux coups de gueule. Un monument à l’humour irrévérencieux qui croque avec gourmandise tous les excès d’Hollywood. Tout simplement la plus grande comédie américaine du siècle.

Putain de Kassovitz

Fiasco n’est pas qu’un exercice d’humour grincer des dents. C’est d’abord la chronique d’un désastre, l’histoire d’un tournage qui dégénère. Dans le genre, il existe depuis une vingtaine d’années un doc qui a d’abord circulé de manière pirate avant de devenir littéralement culte. Tout commence par cette phrase : «Je ne suis pas Orson Welles, je ne suis pas Steven Spielberg, je baise Mathiou Kassovitz« . C’est le début d’un des documentaires les plus fous sur l’industrie hollywoodienne. Putain de Kassovitz raconte dans ses moindres détails l’échec industriel et artistique de Babylone après JC, blockbuster franco-américain de Kassovitz. Après avoir tourné un banal making of pour cette adaptation de Maurice Dantec, François Régis Jeanne est revenu avec presque une heure ahurissante qui explique comment, motivés à signer un projet follement ambitieux, Kasso et Fox ont accouché d’une angoissante série B traversée de visuels rares. clignote. Petit à petit, on découvre tout ce qui n’a pas fonctionné. Il y a les délires mégalomanes de Kasso, Mélanie Thierry avec sa lucidité implacable («Quand on se retrouve aux commandes d’un blockbuster, on ne peut pas faire comme si on tournait un court métrage avec des amis»), Vin Diesel, producteur et idiot ultime, les joints, le cynisme des producteurs, les décisions artistiques aberrantes… Tout est là, précis, implacable, aussi hilarant qu’effrayant. Faites-nous confiance : à côté, tourner Raphaël Valande est une promenade de santé.

Casting(s)

Quelques années avant Cinq, le duo Pierre Niney – Igor Gotesman sévissait déjà avec cette pastille réalisée par Hugo Gélin et diffusée sur Canal Plus entre 2013 et 2015. Et François Civil était également de la partie ! Gotesman incarne le directeur de casting de cette série de sketchs qui a livré d’innombrables épisodes cultes, comme « Rap Battle » où Marion Cotillard est affrontée par Orelsan et Nekfeu. Mais le véritable attrait de Casting(s) il s’agit bien de Pierre Niney. Agé de 24 ans à l’époque, non encore révélé par Yves Saint Laurent, il affiche son potentiel comique et sa folle énergie, culminant dans le sketch présenté aux César 2014 où il imite Loran Deutsch. Tout le génie de Niney était déjà là sous nos yeux.

 
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