une information judiciaire ouverte après le marquage du tableau à Metz

une information judiciaire ouverte après le marquage du tableau à Metz
une information judiciaire ouverte après le marquage du tableau à Metz

Une information judiciaire a été ouverte pour « dégradations ou détériorations de biens culturels commises lors d’une réunion » et « vol de biens culturels lors d’une réunion » après le marquage commis sur plusieurs œuvres du Centre Pompidou-Metz dont « L’Origine du monde » par Gustave Courbet.

Une information judiciaire a été ouverte et deux jeunes femmes devaient être présentées à la justice mardi après-midi, au lendemain de leur arrestation pour avoir tagué cinq œuvres au Centre Pompidou-Metz, dont « L’Origine du monde » de Courbet (1866). ).

Les deux jeunes femmes, nées en 1986 et 1993 et ​​sans casier judiciaire, placées en garde à vue lundi après-midi, doivent être présentées à un juge d’instruction, a annoncé le procureur de la République de Metz Yves Badorc.

Le tableau protégé par du verre

Une information judiciaire a été ouverte pour « dégradations ou détériorations de biens culturels commises lors d’une réunion » et « vol de biens culturels lors d’une réunion », a indiqué le magistrat.

Dans une vidéo transmise par la performeuse franco-luxembourgeoise Deborah de Robertis, une femme a barbouillé lundi après-midi de peinture rouge le célèbre tableau de Courbet – protégé par une vitre – et une autre un autre tableau. On les voit alors scander « Me Too », bombe de peinture à la main, avant d’être traînés vers la sortie par des agents de sécurité.

Une troisième personne, qui n’a pas été interpellée, pourrait être à l’origine du vol d’une œuvre, selon Yves Badorc, une broderie rouge sur tissu d’Annette Messager, intitulée “Je pense donc je suis nul” (1991).

Une action revendiquée par un artiste du spectacle

Deborah de Robertis est à l’origine de ces « actions artistiques » au Centre Pompidou-Metz, qu’elle a baptisées « On ne sépare pas la femme de l’artiste ».

Elle a également revendiqué cette « réappropriation » de l’œuvre d’Annette Messager, issue de la collection personnelle d’un critique d’art, également l’un des commissaires de l’exposition « Lacan, quand l’art rencontre la psychanalyse », actuellement présentée au centre Pompidou-Metz.

La jeune femme affirme dans un communiqué avoir voulu dénoncer des actes émanant de cet homme, dont les « nombreuses fellations qu’il s’est permis de me demander comme si c’était son dû », alors que Deborah de Robertis n’était âgée que de 26 ans. .

Une photo de Deborah de Robertis, intitulée « Miroir de l’origine du monde » est également exposée à proximité de « L’origine du monde » pour l’exposition du Centre Pompidou-Metz consacrée à Jacques Lacan. On voit l’artiste poser, nue, sous l’œuvre de Courbet, performance réalisée le 29 mai 2014 au musée d’Orsay.

Condamnée à une amende pour s’être déshabillée devant la grotte de Lourdes en 2018, elle a également été libérée après d’autres agissements similaires, notamment en 2017 pour avoir exhibé son pénis au musée du Louvre devant « La Joconde ».

 
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