Le pétrole monte, avec les craintes d’une nouvelle escalade entre Israël et l’Iran

Le pétrole monte, avec les craintes d’une nouvelle escalade entre Israël et l’Iran
Le pétrole monte, avec les craintes d’une nouvelle escalade entre Israël et l’Iran

Les cours du pétrole sont dans le vert jeudi, les investisseurs considérant comme plausible une réponse d’Israël sur les infrastructures pétrolières iraniennes après l’attaque de missiles menée par Téhéran contre l’Etat hébreu le 1er octobre. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI). ), pour livraison en novembre, gagne 1,37% à 74,24 dollars.

Discussion de mercredi entre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président américain Joe Biden « n’exclut pas la possibilité de frappes israéliennes sur les infrastructures pétrolières iraniennes »selon Ole Hvalbye, analyste chez SEB. Joe Biden a demandé mercredi à Benjamin Netanyahu de « minimiser autant que possible l’impact sur les civils » au Liban, notamment à Beyrouth, tandis que « affirmer le droit d’Israël à protéger ses citoyens du Hezbollah »selon un compte rendu de leur conversation téléphonique tenue la veille.

Cette déclaration de la Maison Blanche ne fournit pas de détails sur la réponse attendue d’Israël à l’attaque de missiles iraniens du 1er octobre, mais souligne que le président américain et le Premier ministre israélien ont convenu de « rester en contact étroit au cours des prochains jours ». Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a promis mercredi que la réponse de son pays à la récente attaque de missiles iraniens serait « mortel, précis et surprenant ». Le marché craint une perturbation des approvisionnements en pétrole iranien, ce qui ferait grimper les prix. L’Iran, qui est l’un des dix plus grands producteurs d’or noir au monde, a produit 3,4 millions de barils par jour en août selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE).

Dans le scénario le plus pessimiste, et pour l’instant très improbable, selon les analystes, l’embrasement du conflit au Moyen-Orient pourrait pousser l’Iran à bloquer le détroit d’Ormuz par où transite près de 20 % de la consommation. pétrole brut mondial. Tamas Varga, analyste chez PVM, rappelle cependant « qu’en l’absence d’une réelle rupture d’approvisionnement, rien ne supporterait des prix élevés sur les marchés ». Le prix du pétrole est structurellement contenu par la faible demande de la Chine, premier importateur de brut, et par les prévisions d’une production abondante en 2025.

 
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