ce que l’on sait de la mort d’un détenu égorgé à la prison des Baumettes à Marseille

ce que l’on sait de la mort d’un détenu égorgé à la prison des Baumettes à Marseille
ce que l’on sait de la mort d’un détenu égorgé à la prison des Baumettes à Marseille

Une détenue a été brutalement agressée par un codétenu à la maison d’arrêt des Baumettes à Marseille, dans la soirée du mercredi 9 octobre. L’agresseur a utilisé un bol cassé pour lui trancher la gorge dans la cellule.

Les essentiels du jour : notre sélection exclusive

Chaque jour, notre rédaction vous réserve la meilleure actualité régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en contact avec vos régions.

France Télévisions utilise votre adresse email pour vous envoyer la newsletter « Les incontournables du jour : notre sélection exclusive ». Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien présent en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Un homme a été tué par un autre détenu dans la soirée du mercredi 9 octobre, ce dernier lui a tranché la gorge et «presque décapité»utilisant un bol en faïence cassé comme arme, selon Jessy Zagari, la déléguée du syndicat FO Pénitentiaire. Le drame s’est produit à la maison d’arrêt des Baumettes, qui accueille des prévenus en détention provisoire ainsi que des détenus condamnés à de courtes peines.
Circonstances du meurtre, profils de la victime et de son agresseur, France 3 Provence-Alpes détaille ce que l’on sait de cette attaque meurtrière à la prison des Baumettes.

Une bagarre entre deux détenus

Selon les premiers éléments de l’enquête, une bagarre a éclaté mercredi peu avant 20 heures, entre deux détenus partageant la même cellule, à la maison d’arrêt des Baumettes à Marseille, selon une Source proche du dossier contactée par franceinfo. L’agresseur a brisé un bol en porcelaine et a frappé la gorge de la victime avec un éclat. La victime était «presque décapité», Jessy Zagari, déléguée de FO Pénitentiaire, l’a déclaré à France 3 Provence-Alpes.

L’administration pénitentiaire de Marseille a confirmé une “incident” aux Baumettes, “avec une personne décédée”et a indiqué qu’une enquête avait été ouverte. Le parquet de Marseille n’a pas encore apporté de précisions, mais devrait communiquer “rapidement”. Rien n’indique que ce meurtre ait été commis en lien avec les récents événements de Marseille, ajoute une Source proche du dossier.

La victime incarcérée en attendant son procès

Le détenu décédé dans cette attaque mercredi soir était âgé de 22 ans. Il était incarcéré dans le quartier des arrivées de la prison des Baumettes depuis le 22 septembre, selon franceinfo. On ne sait actuellement pas depuis combien de jours les deux détenus partageaient la même cellule.

Le jeune homme avait la qualité de prévenu, il a été placé en détention provisoire en attendant son procès pour son implication dans une affaire de trafic de drogue.

L’agresseur reconnu coupable de trafic de drogue

Le codétenu qui a tranché la gorge de la victime avec un tesson de bol en faïence cassé est âgé de 25 ans, un homme déjà condamné, selon Marc Berkane.

L’homme est derrière les barreaux pour trafic de drogue depuis septembre, selon franceinfo, qui précise qu’il purge une peine de six mois de prison. LLa Direction interrégionale des services pénitentiaires PACA – Corse indique que les deux hommes ne se connaissaient pas.

Les deux détenus incarcérés dans la zone arrivent

L’attaque a eu lieu dans la zone d’arrivée, réservée aux nouveaux détenus. C’est lors de sa prise de garde de nuit que le surveillant a découvert dans sa cellule un détenu égorgé, précise Marc Berkane, secrétaire régional adjoint du SPS Baumettes. Selon une autre Source syndicale des Baumettes de franceinfo, le gardien a remarqué que le judas de la cellule était bouché, il a alors demandé aux détenus de se montrer, mais l’un des deux a répondu que son compagnon de cellule était mort, qu’il l’avait tué. Cette Source ajoute que les deux détenus avaient indiqué qu’ils ne s’entendaient pas, l’agresseur, selon cette Source, a expliqué que son codétenu “a eu des convulsions”. Le surveillant a immédiatement donné l’alerte. Malgré l’intervention rapide des secours, la victime est décédée sur le coup.

Ce nouveau quartier accueille de nouveaux détenus, accusés et déjà condamnés, qui y restent une dizaine de jours, pour tempérer le choc carcéral. Les cellules sont individuelles, mais elles peuvent accueillir jusqu’à quatre détenus selon Marc Berkane, en raison de problèmes récurrents de surpopulation carcérale. Dans leA l’établissement marseillais, le taux d’occupation est de 185%, l’un des plus élevés de France.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Donald Trump reviendra à Butler, où il a échappé à une tentative d’assassinat
NEXT Vidéo. Top 14 – Pour la première fois, Antoine Dupont évoque publiquement la mort de son père