Pékin condamne « l’opinion obstinée » du président taïwanais

Pékin condamne « l’opinion obstinée » du président taïwanais
Pékin condamne « l’opinion obstinée » du président taïwanais

Les Etats-Unis ont mis en garde mercredi Israël contre toute offensive au Liban qui “ressemble” à ce qui s’est passé dans la bande de Gaza, au moment où l’armée israélienne promettait de combattre “sans répit” le Hezbollah.

La veille, Benjamin Netanyahu avait prévenu que le pays pourrait subir les mêmes « destructions et souffrances » que Gaza, et appelé les Libanais à « libérer leur pays » du Hezbollah, mouvement islamiste allié de l’Iran.

Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une offensive dévastatrice sur le territoire palestinien, en réponse à l’attaque du mouvement islamiste Hamas sur le sol israélien. La guerre s’est récemment étendue au Liban et s’accompagne d’une escalade entre Israël et l’Iran, qui soutient le Hezbollah libanais et le Hamas.

“Je dis très clairement qu’il ne devrait y avoir aucune action militaire au Liban qui ressemble à celle de Gaza et dont les résultats ressemblent à ceux de Gaza”, a déclaré le porte-parole du Département d’État, Matthew Miller.

Alors qu’Israël a annoncé étendre son offensive terrestre contre le Hezbollah au sud du Liban, Benjamin Netanyahu s’est entretenu mercredi par téléphone avec le président américain Joe Biden, pour évoquer notamment le projet d’Israël de frapper l’Iran, en réponse à l’attaque de missile lancée par Téhéran le 1er octobre. .

Cet entretien, auquel assiste la vice-présidente américaine Kamala Harris, candidate à la Maison Blanche, est le premier depuis près de deux mois entre les deux dirigeants, dont les relations sont tendues.

Selon le rapport publié par la Maison Blanche, Joe Biden a demandé à Benjamin Netanyahu de « minimiser l’impact sur les civils » au Liban, notamment à Beyrouth, tout en « affirmant le droit d’Israël à protéger ses citoyens du Hezbollah ».

Ce communiqué ne donne pas de détails sur la réponse attendue à l’attaque de missile iranien mais souligne que le président américain et le Premier ministre israélien ont convenu de « rester en contact étroit dans les prochains jours, directement et à travers leurs équipes de conseillers à la sécurité nationale ». .

Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a promis que la réponse de son pays serait « meurtrière, précise et surprenante ».

« Frapper intensément »

Après avoir affaibli le Hamas dans la bande de Gaza, l’armée israélienne a déplacé depuis la mi-septembre le front de la guerre vers le Liban.

Israël cherche à éloigner le Hezbollah des zones frontalières du sud du Liban et à arrêter ses tirs de roquettes pour permettre le retour vers le nord d’Israël de quelque 60 000 résidents déplacés.

Après une campagne de frappes aériennes massives lancée le 23 septembre contre les bastions du Hezbollah, Israël mène depuis le 30 septembre une offensive terrestre dans le sud du Liban, élargie cette semaine aux zones côtières du sud-ouest du pays.

“Nous continuerons à frapper le Hezbollah intensément, sans lui laisser le moindre répit ni la moindre opportunité de se relever”, après les “dommages importants” qu’il a subis, a déclaré mercredi le chef d’état-major israélien, le général Herzi Halevi.

Mercredi, un homme et une femme ont été tués par des tirs de roquettes à Kiryat Shmona, une ville du nord d’Israël située à deux kilomètres de la frontière libanaise, selon les services d’urgence israéliens.

Le Hezbollah a revendiqué la responsabilité des attaques à la roquette contre des villes et des cibles militaires dans le nord d’Israël et le sud du Liban, et a affirmé avoir repoussé à deux reprises les incursions israéliennes à l’aube.

Les bombardements aériens se poursuivent notamment sur la banlieue sud de Beyrouth, l’un des fiefs du Hezbollah, visé mercredi soir par une nouvelle frappe.

Selon les autorités libanaises, un bombardement a fait quatre morts dans la région du Chouf, au sud de Beyrouth, jusqu’ici relativement épargnée, tandis que l’armée affirmait avoir détruit « 100 cibles terroristes du Hezbollah » en 24 heures.

Depuis octobre 2023 et le début des échanges de tirs transfrontaliers entre Israël et le Hezbollah, plus de 2 000 personnes ont été tuées au Liban, dont près de 1 200 depuis le 23 septembre, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels.

Le coordinateur de la branche humanitaire de l’ONU, affecté au Liban, Imran Riza, a indiqué à New York que le pays était confronté à « l’une des périodes les plus meurtrières » de son histoire. Il a estimé le nombre de personnes déplacées au Liban à 600 000, dont plus de la moitié sont des enfants.

L’agence officielle syrienne a également fait état de raids aériens israéliens tôt jeudi sur une usine automobile et sur une “position militaire” dans le centre du pays, qui n’ont selon elle fait aucune victime. Mercredi, l’armée israélienne a annoncé avoir tué un membre du Hezbollah lors d’une précédente frappe en Syrie.

« Un enfer sans fin »

Dans la bande de Gaza, d’intenses bombardements ont visé mercredi le secteur de Jabalia, au nord, selon la Défense civile, encerclé depuis plusieurs jours par l’armée qui a appelé ses habitants à évacuer, affirmant que le Hamas cherchait à reconstruire ses capacités.

Selon le chef de l’Unrwa, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens, Philippe Lazzarini, « au moins 400 000 personnes sont coincées dans ce secteur ». « Le nord de Gaza : un enfer sans fin », a-t-il déclaré sur X.

A l’unanimité, le Conseil de sécurité de l’ONU, dont les Etats-Unis, a mis en garde mercredi Israël contre l’adoption d’une loi qui interdirait cette agence vitale pour le déploiement de l’aide humanitaire à Gaza, mais qu’Israël accuse d’employer des “terroristes”.

La guerre a réduit en ruines des pans entiers de ce petit territoire assiégé et déplacé la quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants.

Au moins 42 010 Palestiniens ont été tués, en majorité des civils, lors de l’offensive israélienne à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Côté israélien, l’attaque du 7 octobre 2023 a fait 206 morts, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels israéliens et incluant des otages morts ou tués en captivité dans la bande de Gaza.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats/afp

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV une journée dédiée à la lutte contre le gaspillage
NEXT Lézat-sur-Lèze. Great success for Heritage Day