Sur le plan financier, l’État a apporté un soutien conséquent, avec une aide de 2 millions d’euros pour le département de la Haute-Corse, représentant près de 60 % des interventions. Michel Prosic a précisé que ce financement a permis l’acquisition d’équipements essentiels, tels que des réservoirs d’eau et des pistes d’accès, pour renforcer les infrastructures de lutte contre les incendies.
Cependant, le défi demeure, surtout face à un facteur humain alarmant. : « Près de 90 % des incendies sont provoqués par des actions humaines, qu’elles soient maladroites ou malveillantes. » a rappelé le préfet.
Il a particulièrement mis en avant la menace des pyromanes, capables de déclencher plusieurs incendies, mettant en danger des vies et des biens. Pour contrer cette menace, une trentaine de gendarmes seront désormais systématiquement mobilisés pour enquêter sur les incendies jugés suspects, avec une attention particulière portée aux actes de malveillance.
D’ici 2025, de nouveaux équipements devraient renforcer encore la capacité d’intervention. Hyacinthe Vanni a évoqué les projets de modernisation, notamment l’acquisition de drones bombardiers d’eau et de camions de nouvelle génération. « L’État a voulu nous doter de moyens inédits » il a ajouté.
A l’issue de la séance, le préfet s’est félicité : « Notre système fonctionne à 98 %, il a fait ses preuves. », propos confirmés par Hyacinthe Vanni qui ajoute : « L’accord entre les services n’a jamais porté autant de fruits. Quand on a des gens engagés, réactifs et disponibles, on obtient des résultats. Quand tout le monde joue le jeu, nous gagnons la bataille. »
