La société indienne Reliance renouvelle sa demande de licence américaine pour importer du pétrole vénézuélien, selon des sources

La société indienne Reliance renouvelle sa demande de licence américaine pour importer du pétrole vénézuélien, selon des sources
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Le raffineur indien Reliance Industries a de nouveau demandé aux États-Unis l’autorisation d’importer du pétrole brut du Venezuela sanctionné, ont déclaré trois personnes proches du dossier, et de reprendre le commerce du pétrole entre le producteur de l’OPEP et le pays. ancienne deuxième destination de son pétrole.

Le producteur français de pétrole

Maurel & Bal

a déclaré lundi séparément que les États-Unis lui avaient accordé vendredi une licence pour mener des opérations pétrolières et gazières au Venezuela pour les deux prochaines années.

En avril, les États-Unis n’ont pas renouvelé une licence générale autorisant le Venezuela à exporter du pétrole et du carburant vers les marchés de son choix et ont donné aux entreprises 45 jours pour mettre fin à leurs transactions. Les États-Unis ont toutefois indiqué que des autorisations individuelles seraient accordées aux sociétés étrangères souhaitant faire des affaires pétrolières avec le Venezuela.

La licence avait largement allégé les sanctions pétrolières imposées pour la première fois au Venezuela en 2019, réimposant des mesures punitives en réponse au non-respect par le président Nicolas Maduro de ses engagements électoraux.

Après l’assouplissement des sanctions en octobre, Reliance et d’autres sociétés indiennes ayant déjà fait des affaires avec le Venezuela ont demandé des approbations individuelles au Trésor américain. Celles-ci n’ont pas été accordées.

Les raffineurs indiens ont toutefois repris leurs achats de pétrole vénézuélien par l’intermédiaire d’intermédiaires. Depuis octobre, Reliance a affrété au moins un superpétrolier pour acheter du brut à la compagnie pétrolière publique PDVSA. Elle a également reçu des expéditions de pétrole vénézuélien provenant de tiers, selon des documents internes de PDVSA consultés par Reuters.

Avant que les sanctions pétrolières américaines ne soient imposées au Venezuela, Reliance était le deuxième acheteur individuel de brut vénézuélien après la CNPC chinoise.

Reliance n’a pas répondu à une demande de commentaire. Le département du Trésor américain a refusé de commenter.

La licence de Maurel & Prom lui permet de poursuivre ses activités de production dans le cadre d’un accord signé avec le Venezuela en novembre dernier. Il s’agit de la première autorisation délivrée par les États-Unis dans le cadre des exemptions qu’ils ont accordées le mois dernier à leur régime de sanctions réimposé à ce pays sud-américain.

“Cela nous donne une bonne visibilité pour l’avenir”, a déclaré Olivier de Langavant, PDG de M&P, dans un communiqué. La société détient une participation de 40 % dans une coentreprise d’exploitation pétrolière avec PDVSA et a accepté d’augmenter la production pétrolière dans ce domaine.

Ces dernières années, le Trésor américain et les départements d’État ont reçu des dizaines de demandes de licences émanant d’entreprises cherchant à investir dans l’industrie énergétique du Venezuela ou à importer du brut ou du gaz vénézuélien. Seules quelques-unes de ces demandes ont été approuvées, notamment une licence majeure accordée à la major pétrolière américaine Chevron.

 
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