Maladies et décès. Quelles sont les spécificités de la Bretagne ?

Maladies et décès. Quelles sont les spécificités de la Bretagne ?
Maladies et décès. Quelles sont les spécificités de la Bretagne ?

Trois organismes de santé publique et de statistiques publient une étude sur les grandes causes de mortalité en France en 2022, et sur les tendances récentes. Dans le classement par région, il apparaît que la Bretagne est fortement impactée par les tumeurs et maladies de l’appareil circulatoire. Elle est en revanche moins touchée que d’autres régions par des maladies comme le cholestérol et le diabète, et a été beaucoup moins touchée par le Covid-19 entre 2020 et 2022.

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De quelle maladie meurent le plus en Bretagne ? Y a-t-il une spécificité régionale ?
Le Département de recherche, d’études et d’évaluation des statistiques (DREES), le Centre Inserm d’épidémiologie des causes médicales de décès (CépiDc-Inserm) et Santé Publique France publient une étude qui analyse les décès d’origine médicale en France en 2022.

Cette étude regroupe les maladies en 4 grandes familles : les tumeurs, les maladies endocriniennes et métaboliques, les maladies de l’appareil circulatoire et le Covid-19.

Il précise les populations concernées, par génération, par sexe, mais aussi par région.

Avec 10 011 décès liés aux tumeurs en 2022, et un taux de mortalité standardisé de 255,5, la Bretagne apparaît comme l’une des régions de France les plus touchées. Seuls les Hauts-de-France (276,9), Mayotte (273,6), la Normandie (269) et le Centre-Val-de-Loire (255,6) affichent un indice plus élevé.

8 689 personnes sont décédées d’une maladie du système circulatoire en 2022 en Bretagne. C’est moins qu’en 2018 (8 950 décès).

Là encore, la Bretagne se situe plutôt en haut du tableau, avec un taux de mortalité standardisé de 197,2. Cinq régions ont un indice plus élevé, Mayotte (448,5), Guyane (227,6), La Réunion (209,5), Hauts-de-France (208,3), Normandie (205,9). Les maladies du système circulatoire sont les maladies coronariennes, l’hypertension et les accidents vasculaires cérébraux. Conditions pouvant survenir en raison de divers facteurs, tels que la génétique ou le mode de vie.

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Décès par tumeurs en Bretagne et en France en 2022

©DR

1 192 Bretons sont morts d’une maladie endocrinienne, nutritionnelle et métabolique en 2022, un chiffre en constante augmentation depuis 2018 (991 décès).

Pourtant, la Bretagne est une des régions où ces maladies tuent le moins. Son taux de mortalité standardisé est de 26,8. Seules la Corse (20,6) et la région Pays de la Loire (26,2) affichent un taux inférieur.
Ce type de maladie comprend le cholestérol, le diabète de type 1 et 2.

Comparée à d’autres régions de France, la Bretagne a été relativement épargnée par le Covid-19. Elle fait partie de ces quelques régions où le nombre de décès liés au Covid-19 a augmenté entre 2020 (1085 décès) et 2022 (1905 décès).

En 2022, son taux de mortalité standardisé était de 43,7. Une seule région présente un indice inférieur : Mayotte (29,2).

 
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