Mamadou Seck est jugé par la cour d’assises d’Eure-et-Loir, à partir de jeudi 10 octobre, pour le meurtre de son épouse, en 2021, à Chartres. Présumé innocent, il a nié être l’auteur de cet homicide du 4 mai 2021, notamment lors de deux reconstitutions. Deux autres affaires seront jugées lors de cette session, qui débute ce lundi 7 octobre et se poursuit jusqu’au 18 octobre.
Le nourrisson de trois semaines n’a plus de mère et son père, incarcéré depuis trois ans, sera jugé à Chartres, pendant cinq jours, pour meurtre sur conjoint. Dans la nuit du 3 au 4 mai 2021, son épouse a été retrouvée morte dans le sous-sol de leur immeuble, avenue François-Mitterrand, à Chartres.
Le mari, Mamadou Seck, ancien serveur, alors âgé de 28 ans, avait déclaré à un agent du Samu, lors d’une conversation enregistrée, qu’un homme venait de s’en prendre à sa femme, puisqu’il avait été agressé et assommé. .
Chartres : un homme, soupçonné de fémicide, en garde à vue
Aucun autre ADN
Selon ses déclarations, cette nuit-là, il regardait la télévision et son épouse, âgée de 26 ans, employée à la CAF, était descendue au garage souterrain pour récupérer un dossier dans sa voiture. Inquiet de la durée de l’absence de sa compagne, Mamadou Seck est parti à sa recherche et, explique-t-il, s’est retrouvé nez à nez avec l’agresseur de sa femme, qui a ensuite pris la fuite.
Une version contestée par l’enquête, le recours à la vidéosurveillance ne révélant aucune entrée ni sortie du bâtiment. La police n’a trouvé aucune trace d’ADN autre que celui de l’accusé sur la victime. Le motif reste un mystère. Les parties civiles sont représentées par Me Xavier Torre.
Un homme jugé pour avoir violé sa fille, âgée de 5 à 8 ans
Thierry Delaunay
