des milliers de personnes présentes à la marche blanche

des milliers de personnes présentes à la marche blanche
Descriptive text here

« Solidaire » et « sécurisée » : une marche blanche en hommage au jeune Matisse, 15 ans, tué par un adolescent du même âge le 27 avril, a débuté ce samedi après-midi dans le centre de Châteauroux (Indre), dans l’appel de la famille qui refuse toute récupération politique. Cela a rassemblé plusieurs milliers de personnes.

La famille, “profondément touchée par toutes les marques de sympathie reçues”, a souhaité rendre hommage à Matisse par une marche blanche, qui devait s’élancer à 15h30 depuis la place La Fayette, selon un communiqué de la métropole, transmis mercredi. “La famille invite tous les participants à faire preuve de respect tout au long du parcours afin que la marche se déroule dans un esprit apaisé et solidaire”, est-il ajouté.

Malgré l’appel du père de Matisse notamment à se prémunir contre toute exploitation politique, vendredi soir, un petit groupe d’ultra droite a déployé des banderoles devant la mairie : « Justice pour Matisse », « Français réveillez-vous ». Selon le préfet de l’Indre, Thibault Lanxade, l’opération a été « très rapide ». « Ils étaient une dizaine. Ils ont déployé leurs banderoles et sont partis. L’action a été revendiquée par le petit groupe « Animus Fortis » sur compte X.

La marche, prévue dans l’après-midi, “passera probablement devant le restaurant du père de Matisse (Jeux 2 Goûts), avec une balade dans la ville », avait également précisé le préfet. Selon ce dernier, “3 000 à 10 000 personnes” étaient attendues dans cette commune habituellement paisible de 43 000 habitants, où de nombreux commerçants avaient affiché vendredi des photos de loutres à leurs vitrines, répondant ainsi à l’appel lancé sur Facebook par le père de Matisse, Christophe Marchais. , qui surnommait son enfant « ma loutre » ou « Matou ».

L’adolescent est décédé des suites de ses blessures le 27 avril, après plusieurs coups de couteau lors d’une « rixe » survenue dans le quartier Saint-Denis, selon le parquet de Bourges. Son agresseur présumé a été mis en examen lundi soir pour « meurtre » et placé en détention provisoire, et sa mère, âgée de 37 ans et soupçonnée d’avoir « giflé la victime blessée », a été mise en examen pour « violences volontaires » sur « personne vulnérable ».

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Darmanin annonce la mort d’un deuxième gendarme
NEXT l’essence et le diesel plus chers aujourd’hui