une collection de photos pour retracer une partie de l’histoire de la rue d’Espagne – .

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Au départ, pour François Despons, il s’agissait simplement de satisfaire une certaine curiosité. « J’ai été commerçant dans cette rue pendant trente ans. C’est devenu mon terrain de jeu. J’ai toujours eu le sentiment qu’ici, il y avait un lien particulier entre les commerçants et leur rue… » Cette artère est la rue d’Espagne.

Durant les années 2000, François Despons décide de retracer son histoire à travers l’évolution de son activité commerciale. L’ancien patron du restaurant La Pièce de Boeuf est aidé dans ses recherches par l’un de ses clients et ami, Marc Beigbeder-Lirou. Ces derniers, récemment retraités, se rendent complices d’une enquête minutieuse, au cours de laquelle ils fouillent dans des annuaires et des almanachs.

En 2010, les deux hommes livrent les premiers résultats de leurs travaux sous forme de plaques, désormais placées à l’entrée de chaque local. Sur ces petits panneaux se trouve un historique des différentes activités qui se sont déroulées sous le même toit. La démarche a ravi les commerçants. À tel point qu’il est demandé aux deux acolytes, à chaque changement de propriétaire, d’ajouter une ligne à la chronologie (1). « Et certains guides bayonnais ont même intégré ces plaques dans leur circuit de visite », précise François Despons.

Fin de l’histoire ? Oh non! Ce saut dans le passé n’a fait qu’aiguiser encore davantage la curiosité des deux historiens amateurs. «Maintenant, nous aimerions pousser plus loin notre photographie de la vie de cette rue», annonce l’ancien restaurateur. Avec son complice, il envisage de monter une exposition photo retraçant la vie quotidienne de cet axe, au XXee siècle. Leur objectif est que chacun participe à la collecte d’images : habitants du quartier, anciens photographes et institutions locales (2).

« Le maire de la rue d’Espagne »

« Ce qui nous intéresse, c’est de raconter une rue qui a complètement changé de visage », raconte Marc Beigbeder-Lirou, dont l’épouse est née au numéro 6. « Ensuite, elle a vécu longtemps au numéro 86 », explique-t-il. . Il s’agissait à l’époque d’un tronçon de la nationale 10, l’un des principaux axes de Bayonne. Puis il y a eu un changement de sens de circulation. Et finalement, la rue est devenue piétonne… »

« Grâce aux plaques, nous avons rendu hommage au commerce, mais le but de cette exposition serait de mettre en valeur les commerçants qui lui ont donné vie durant ce siècle de métamorphose », ajoute François Despons. Il cite plusieurs figures emblématiques de cette artère dont il voudrait raviver le souvenir : les mères Lacoutz, et leur légendaire confiserie, autrefois à l’angle de la rue d’Espagne et de la rue de Luc, vers laquelle convergeaient tous les écoliers du quartier. quitter la classe; ou encore, André Calvo, réparateur de cycles, de l’après-guerre jusqu’à sa mort.

« On l’appelait « le Maire de la rue d’Espagne », un fervent partisan de l’Aviron », sourit le restaurateur en pensant à ce « mécanicien », toujours à l’œuvre dans son atelier fait de bric-à-brac. et lanceur. Une nuit, quelques commerçants locaux ont peint sa devanture en rouge et blanc. Les joyeux gars l’attendent en embuscade, caméra à la main. François Despons a récemment trouvé la photo, un véritable bijou. « Il y a toujours eu un esprit village dans cette rue, glisse-t-il.

(1) Le processus est totalement volontaire et désintéressé. Les deux Bayonnais ne facturent aux entreprises demanderesses que l’impression d’une nouvelle plaque.

(2) Pour d’éventuels prêts d’images, il est possible de contacter Marc Beigbeder au 06 16 17 37 32.

 
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