“La dernière équipe à avoir gagné au Real Madrid, en 2023, c’était nous”, a déclaré l’entraîneur de Villarreal quelques heures avant le match au stade Bernabeu.
Marcelino García Toral, dit Marcelino, s’est présenté devant la presse avant la rencontre du samedi 5 octobre 2024 au Santiago Bernabéu.
Avec 5 victoires, 2 nuls et une défaite, Villarreal réalise un excellent début de saison et occupe la 3ème place du classement de la Liga, à une longueur du Real Madrid. Même si les hommes de Marcelino encaissent pas mal de buts, ils possèdent la 2ème meilleure attaque de la Liga, à égalité avec le Real Madrid (17 buts).
Ci-dessous son interview complète :
Absent: « Par rapport au dernier match, nous avons un nouvel absent en la personne de Denis Suárez mais sinon les autres sont pareils. Cela faisait longtemps que nous n’avions pas récupéré Ayoze, ni les autres joueurs blessés. »
Match à Madrid : « Nous abordons ce match avec beaucoup d’enthousiasme. C’est une équipe qui a presque tout gagné l’année dernière. Nous y allons avec tout notre enthousiasme, toute notre ambition, sachant que nous avons affaire à une grande équipe. Après 37 matchs sans défaite, ils en ont perdu une. Ils n’ont plus perdu au Bernabéu depuis 2023 et la dernière équipe à y avoir gagné était Villarreal. Nous savons que ce sera difficile, mais cela n’enlève rien à notre enthousiasme et à notre ambition. Nous devons faire de notre mieux dans toutes les facettes du jeu. »
L’absence d’Ayoze : « L’entraîneur doit penser aux joueurs dont il dispose et non à ceux qu’il n’a pas. Nous ne devons pas trouver d’excuses. Nous avons un groupe et des joueurs en qui nous avons toute confiance. Nous chercherons d’autres arguments pour compenser cette absence. De cette idée collective, nous introduisons des idées individuelles. Nous ne trouverons aucune excuse pour une absence. Si cela arrive, ce sera parce que nous sommes face à un grand rival. Nous devons nous efforcer de performer le mieux possible pendant les 90 minutes. »
Un match difficile : « L’équipe qui a le moins souffert jusqu’à présent est le Barça… et ils ont également subi une douloureuse défaite récemment. J’ai pris pour acquis que tous nos matches se dérouleraient de la même manière que jusqu’à présent. Villarreal peut facilement gagner un match parmi plusieurs, mais il est aussi normal de gagner en souffrant. Et j’espère que nous gagnerons plus de matchs tout en souffrant.
Nous aimerions être une équipe plus efficace dans la surface, en encaissant moins, car nos adversaires marquent des buts avec très peu de ressources. Mais nous sommes franchement satisfaits. Nous voudrons toujours nous améliorer, parce que c’est l’ADN que nous devons avoir, et parce qu’en même temps nous sommes une équipe avec beaucoup de changements et avec des joueurs qui doivent encore s’adapter à la langue, et cela signifie que nous il y a place à amélioration. »
Match direct entre rivaux : “Je ne pense pas que ce soit le cas, car le Real Madrid est l’un des meilleurs clubs du monde, sinon le meilleur, et à Villarreal, nous ne rivalisons pas avec les mêmes armes. Mais nous avons pris beaucoup de points et nous jouons à un niveau élevé, donc nous sommes excités, mais nous savons aussi à quel point ce match est difficile. »
Un mauvais moment pour Madrid : « Nous n’avons pas l’intention d’être un invité de pierre. Je n’ai pas l’impression que le Real Madrid soit dans une mauvaise situation. Ils ont le joueur qui tire le plus au but, ils font partie des équipes qui jouent le plus dans la moitié de terrain adverse et ont le plus de possession, ils sont l’équipe qui marque le plus de buts en seconde période…. »
Un milieu de terrain plus solide : “Plus ou moins. Quand ça va bien, les entraîneurs ne changent pas grand-chose. On peut changer certains joueurs, parce que les plannings sont serrés ou à cause du contexte des joueurs, par exemple Yeremy qui revient d’une longue blessure. Baena n’a pas eu beaucoup de repos… Nous essayons de profiter de toutes les vertus que les joueurs nous offrent, mais sans nous surmener physiquement et mentalement. Mais nous n’allons pas beaucoup varier. »
Une équipe qui en veut plus et qui a faim : « C’est la mentalité que nous essayons d’inculquer et qu’ils nous montrent sur le terrain. C’est une satisfaction de voir qu’à Séville nous gagnons à la 95e minute avec cinq joueurs dans la surface, à Majorque aussi. Cette équipe s’entraîne bien, a une bonne ambiance de travail et elle en veut plus. Le mélange d’experts et de jeunes… la somme de tout cela fait de nous une équipe dont je suis fier. »
1000 supporters à Madrid : « C’est une satisfaction pour nous. Ici, c’est toujours une paire : l’équipe transmet et les supporters soutiennent. Si nous y parvenons, c’est un bon signe que nous pouvons réaliser des choses. Les équipes solvables dans leur stade occupent généralement les premières places du classement.
Cette année nous avons joué 4 matchs à domicile (2 victoires, 1 nul et 1 défaite). Ici, avec le soutien des supporters, il faut être une équipe solvable. Nous remercions les 1000 supporters qui viennent à Madrid et nous essaierons de leur rendre la pareille avec envie et effort. »
