Depuis plusieurs années, un homme habitant près de Gérone, à l’Escala, a profité d’une situation illégale qui lui a permis de toucher plus de 200 000 euros de pension de retraite après le décès de son père en 1997 ! Une arnaque bien ficelée qui s’est néanmoins mal terminée pour l’homme en question.
C’est une histoire assez incroyable que les médias 20 minutes raconté ce jeudi 3 octobre 2024. Alors qu’on vous parle souvent des arnaques qui existent envers les particuliers comme les arnaques aux conseillers bancaires ou les arnaques aux cartes de fidélité, cette fois-ci ce n’est pas un particulier qui s’est fait arnaquer, mais bel et bien un cas bien ficelé de fraude. En effet, pendant près de 20 ans, un homme habitant près de Gérone dans la commune de l’Escala en Espagne a bénéficié des pensions de retraite de son père décédé en 1997, une somme colossale extraite de l’Etat.
Si certains escrocs ont bâti leur notoriété sur leurs méfaits, comme Anna Sorokin, celle qui est à l’origine de la série Inventer Annacet homme aurait de loin préféré rester anonyme. Si ce stratagème a permis à cet homme finalement jugé devant le tribunal de Gérone de vivre confortablement sans éveiller les soupçons pendant des années, la fraude a finalement été découverte. Une affaire qui met en lumière les failles du système de contrôle des retraites et les moyens mis en œuvre pour les détecter. On vous explique !
Une arnaque aux retraites pour un montant de 204 896 euros
Pendant des années, un résident de L’Escala en Espagne a continué à percevoir la pension de son père décédé sans que cela soit détecté entre 1997 et 2016, deux pensions de l’Institut Social de la Marine comme le révèle le journal Journée de Gérone. Un montant colossal qui atteignait 204.896 au moment de la découverte de la fraude. L’homme a usé de divers subterfuges, notamment en ne déclarant pas le décès de son père aux organismes compétents afin de continuer à percevoir les pensions de retraite qui lui étaient versées. Il profitait alors de cet argent en le retirant régulièrement du compte bancaire de son père ou en effectuant des virements.
Une arnaque qui a été possible grâce au manque de contrôle des organismes en question ainsi que de la banque qui n’a jamais procédé à un contrôle à vie depuis près de 20 ans. C’est l’Institut Social de la Marine qui a fini par découvrir l’arnaque en 2016, dix-neuf ans après le décès de son père, en jouant sur les lenteurs administratives et le manque de communication entre certains services, il a réussi à échapper aux radars pendant tout ce temps. L’Institut a ensuite affirmé lors du procès que l’administration n’avait pas la compétence pour procéder à des contrôles de vie et que la banque aurait dû le faire.
Le contrôle des retraites, un maillon faible
Si l’accusé a reconnu les faits lors de son procès et a été condamné à deux ans de prison, il n’est pas d’accord avec le montant de l’amende qui lui est demandé, qui dépasse les 309 000 euros arguant que l’Etat, bien que incapable de procéder à des contrôles des retraites, dispose des compétences et des mécanismes nécessaires pour prévenir ce type de fraude. Il souhaite donc que la banque soit également tenue responsable de cette situation.
De son côté, la banque joue avec les dates en affirmant que les faits se sont produits avant son rachat de l’ancien fonds de pension responsable et donc qu’ils ne peuvent être incriminés. Ce type de fraude, bien que rare, montre à quel point les failles du système peuvent être exploitées pour détourner l’argent public.
Les gens ? Tout un monde ! Passionnée par les médias, les réseaux, les séries, les films et les enquêtes d’investigation en tout genre, c’est tout naturellement que Jessica se tourne vers l’écriture et qu’elle prend…
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