Comment la hausse du prix du beurre impacte cette crêperie de Concarneau

Comment la hausse du prix du beurre impacte cette crêperie de Concarneau
Comment la hausse du prix du beurre impacte cette crêperie de Concarneau

Dans quelques jours, le long de l’avenue du Docteur-Pierre-Nicolas, Étienne Vincent, Kristell Cariou et Cédric Painvin fêteront leur première année à la tête de la crêperie « Entre amis ». Une première année marquée par une hausse constante du prix des matières premières, à commencer par le beurre. « Depuis février, le prix augmente à chaque commande », souffle Cédric Painvin.

8,90 € le kilo

Du beurre, le trio commande chaque semaine environ 25 kg auprès de quatre fournisseurs différents. « Quand nous avons commencé, il y a un an, le beurre coûtait environ 6,95 euros le kilo. Aujourd’hui, il est de 8,90 € », précise Cédric Painvin, qui déplore une nouvelle augmentation de 0,30 € depuis le 1er septembre.

Un de ses fournisseurs, par souci de transparence, lui a fourni quelques chiffres pour illustrer cette inflation galopante : en 2023, le prix du beurre a bondi de 30 %, puis a encore augmenté de 15 % en 2024. Et ce même fournisseur propose plusieurs explications. pour cette augmentation de prix. Il développe d’abord l’idée que la production globale a chuté d’environ 4 % cette année, alors que la demande est restée stable. Puis, il explique à la crêperie « Entre amis » qu’une partie des stocks disponibles n’est pas destinée à la consommation française mais à l’export, notamment vers les pays asiatiques.

Vers de nouvelles augmentations

Et le fournisseur a également prévenu la crêperie de Concarne que la tendance n’était pas à la baisse des prix. «Nous pensons qu’on ne retrouvera plus les prix d’il y a un an», confirme Cédric Painvin, précisant qu’il envisage, à terme, de ne traiter qu’avec un seul fournisseur pour fixer les prix d’une commande chez l’autre.

Pour le moment, la crêperie « Entre amis » maintient les prix de ces crêpes fixés il y a un an, lorsque le trio a repris la boutique. « Parce qu’une carte de restaurant ne s’imprime pas comme une feuille A4, explique Cédric Painvin. Mais la forte hausse du prix des matières premières entraînera inexorablement une hausse des prix de vente. « Nous serons transparents avec les clients. A terme, nous risquons de ne plus pouvoir proposer un costume basique à moins de 7,50 €. Le beurre représente pour nous des quantités astronomiques », conclut Cédric Painvin.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Michel Barnier veut reprendre le travail
NEXT Jenifer a été témoin d’une nuit noire qui a emporté deux personnes…