“J’ai l’impression que je vais conclure”, “sur un malentendu ça peut marcher”, les répliques cultes de l’acteur

“J’ai l’impression que je vais conclure”, “sur un malentendu ça peut marcher”, les répliques cultes de l’acteur
“J’ai l’impression que je vais conclure”, “sur un malentendu ça peut marcher”, les répliques cultes de l’acteur

C’est dans « Les Bronzés » de Patrice Leconte qu’il se révèle en 1978, incarnant le personnage du magnifique perdant coquet Jean-Claude Dusse. Qui confie : « Je vivais avec une femme, et puis au bout de 48 heures elle a décidé que nous nous séparerions d’un commun accord. Alors je ne m’en suis pas bien sorti, j’ai même essayé de me suicider. […] J’ai mis l’Albinoni Adagio, j’ai avalé deux tubes de laxatifs et puis boum… J’ai perdu 16 kilos et mon tapis. »

Rebelote dans « Les Bronzés sont du ski » en 1979. Jean-Claude « Dusse avec un D comme Dusse… », qui « sent que je vais conclure cette soirée » dit à Gérard Jugnot : « Écoute Bernard… Je crois que tu et j’ai un peu le même problème ; C’est qu’on ne peut pas vraiment tout miser sur notre look, surtout vous. Mais allez-y, foncez. On ne sait jamais, un malentendu pourrait fonctionner. Au refuge, « Je ne sais pas ce qui m’empêche de te casser la gueule », dit-il à Popeye (Thierry Lhermitte). « Peur, n’est-ce pas ? » « Ça doit être ça, oui. » Avant de chanter, coincé dans un télésiège, “Quand te reverrai-je ?” Merveilleux pays ! Où vivent ensemble ceux qui s’aiment ! »

« Si tu pars, je te quitterai », menace-t-il sa femme dans « Le nom de ma femme revient » (1982). « On s’est disputé pendant cinq ans, ça crée des liens », explique-t-il alors à Anémone qui lui demande si elle lui manque.

Dans « Marche à l’ombre » (1984), Michel Blanc passe derrière la caméra tout en partageant le rôle principal avec Gérard Lanvin. « Je vais aller la voir : elle est mannequin et un peu déprimée », prévient cette dernière. « Elle doit être plus mannequin que dépressive ! » répond Denis (Michel Blanc). Deux marginaux inséparables qui tentent de survivre à Paris malgré les coups de la vie.

– « Putain, je ne peux pas marcher, ce n’est pas de ma faute. Si c’est le cas, mon entorse s’infecte », affirme Denis.

– “C’est même pas gonflé, tu vas bien”, répond François (Gérard Lanvin).

– “S’il s’avère que c’est enflé à l’intérieur et que vous ne pouvez pas voir.”

Quand il va chez le boucher, c’est pour « une petite tranche de pâté de tête, s’il vous plaît ». Très peu, c’est pour un bébé. Et après avoir fumé un énorme pétard, il se sent mal. “J’ai très froid, j’ai été attaqué par des renards”, dit-il à Gérard Lanvin. Avant de concéder : “J’ai du mal à parler car mes dents poussent.”

Sa participation à la comédie bien plus sombre « Tenue du soir » de Bertrand Blier (1986) et son sort, là aussi de dialogues cultes, notamment avec Gérard Depardieu, marquèrent un tournant dans sa carrière, Michel Blanc tournant alors, sans jamais se départir d’une pointe d’humour. , vers des rôles plus sérieux et torturés.

Un virage qui se confirmera avec son rôle émouvant dans « Monsieur Hire » de Patrice Leconte.

 
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