pourquoi la date du 28 mars apparaît-elle sur l’avis de décès de l’enfant alors que ses ossements ont été découverts deux jours plus tard ?

pourquoi la date du 28 mars apparaît-elle sur l’avis de décès de l’enfant alors que ses ossements ont été découverts deux jours plus tard ?
pourquoi la date du 28 mars apparaît-elle sur l’avis de décès de l’enfant alors que ses ossements ont été découverts deux jours plus tard ?

Le samedi 30 mars 2024, un randonneur du village retrouve le crâne du petit Émile sur un chemin près du Haut-Vernet, alors que le décès de l’enfant était daté de deux jours plus tôt. Une anticipation surprenante.

Neuf mois après sa disparition (8 juillet 2023), des ossements du corps du petit Émile ont été découverts, le 30 mars 2024, par un randonneur du village, alors que son décès a été constaté le 28 mars.

Une anticipation de deux jours qui interpelle à la fois la famille et François Balique, le maire de Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) qui a signé le document, rapportent nos confrères de BFMTV ce vendredi 4 octobre 2024.

Les os de l’enfant toujours en cours d’analyse

Pourquoi cette date a-t-elle été choisie par les juges d’instruction et les enquêteurs ? Selon un gendarme des Alpes-de-Haute-Provence, il ne s’agit que d’une « formalité administrative ».

« Le procès-verbal est dressé par un officier de police judiciaire (OPJ) et porté à l’état civil pour faire une déclaration de décès. Soit une date bien postérieure à deux jours avant la découverte des ossements. C’est étrange mais je pense vraiment que ça ne change rien et que c’est une formalité administrative”, explique-t-il.

La disparition et le décès de l’enfant n’ont toujours pas été expliqués par les enquêteurs. Les ossements du garçon et ses vêtements, portés disparus depuis quinze mois, sont toujours en cours d’analyse.

 
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