« Chaque fois que je frappe un coup droit, je pense à mon avant-bras »

« Chaque fois que je frappe un coup droit, je pense à mon avant-bras »
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tennis était incroyable mais, pour ma part, je n’ai pas réussi à le pousser dans ses retranchements”, a commenté le numéro 3 mondial en conférence de presse. “Cependant, un joueur comme Rublev, lorsqu’il est dans une bonne position pour frapper le ballon, cela devient mission impossible de le battre.”

Alcaraz a livré un jeu décousu, sans véritable fil conducteur, avec des schémas tactiques trop souvent déroutants et un nombre de drop shots encore supérieur à sa norme habituelle. Il ne faut pas y voir le signe d’un désintérêt de sa part, mais plutôt d’un inconfort – au moins psychologique – encore latent au niveau de l’avant-bras, celui-là même à cause duquel il s’était retiré de Monte-Carlo puis de Barcelone et disputait donc son premier tournoi de la saison sur terre battue à Madrid.

« Je quitte Madrid avec un sentiment positif, mais je dois encore travailler pour être proche de mon 100 % à Rome. Je déciderai dans les prochains jours.

Carlos Alcaraz

à Madrid, chaque fois que je frappais un coup droit, je pensais à mon avant-bras, si j’allais le sentir ou non”, a-t-il également confié. « Et c’est vrai qu’aujourd’hui, je l’ai ressenti un peu plus qu’hier (lors de son succès contre Struff, NDLR). Après un match de trois heures, je me doutais que ce serait le cas. C’est pour ça qu’à la fin, j’ai slicé un peu plus sur le coup droit.

Tout au long de son tournoi, le coup droit d’Alcaraz a été visiblement bien moins destructeur qu’à son habitude. Et l’impression visuelle est confirmée par les chiffres de Tennis Data Innovations, qui fournit les statistiques officielles de l’ATP. Cette comparaison démontre ceci :

  • Vitesse moyenne du coup droit d’Alcaraz à Madrid par rapport aux 52 dernières semaines : 111 km/h contre 119 km/h.
  • Effet moyen du coup droit d’Alcaraz à Madrid par rapport aux 52 dernières semaines : 2856 rotations par minute contre 3166 tr/min.
  • Taux de coup droit d’Alcaraz sur le terrain de Madrid par rapport aux 52 dernières semaines : 79 % contre 84 %.

Au final, le coup droit de Carlos Alcaraz était tout simplement « normal », avec un indice de qualité mesuré à 7,6 (sur 10) à Madrid, ce qui correspond à la moyenne générale du circuit, alors qu’elle est habituellement très au-dessus. À titre de comparaison, Félix Auger-Aliassime et Francisco Cerundolo, co-leaders des quarts de finalistes du tournoi dans ce domaine, ont un indice de qualité de leur coup droit mesuré à 8,8.

Avec trois victoires remportées face à Shevchenko, Seyboth Wild et Struff, le bilan purement comptable de la reprise madrilène d’Alcaraz n’est pas catastrophique, loin de là. A la seule condition toutefois que les choses évoluent dans le bon sens en vue du Masters 1.000 de Rome, où il n’a joué qu’une seule fois dans sa carrière, l’an dernier, battu au troisième tour par Fabian Maroszan.

« Je quitte Madrid avec un sentiment positif à l’avant-bras, mais je dois encore travailler pour être proche de mon 100 % à Rome, sans ressentir de douleur et sans y penser. Je déciderai dans les prochains jours. Mais je pense que je serai bien pour jouer à Rome.

 
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