Mardi soir, nous avons pu constater qu’aucune déviation n’avait encore été mise en place et ce n’est qu’en nous y rendant que nous nous sommes retrouvés confrontés à cette situation.
Le même jour, c’est sur la page FB de l’Échevine des Travaux que l’on pouvait trouver un début d’explication : «suite à l’effondrement de la route au niveau de la rue de l’Yser, le service de la Voirie avait sécurisé la semaine dernière pour ne pas laisser de trou béant pendant le week-end prolongé, peut-on lire notamment sur la page FB de Laurence Barbaix.
Malheureusement, aujourd’hui en ouvrant plus largement, ils se sont aperçus qu’il s’agissait de l’évacuation d’un bâtiment qui est complètement démoli. La réparation est donc à la charge du PROPRIÉTAIRE de cette canalisation. Ce qui prendra du temps, puisqu’à ce stade, il ne répond pas alors qu’il a déjà été appelé pour procéder à la réparation de son suceur sous le trottoir. En attendant cette réparation, la route est fermée.
Une communication qui, on l’imagine aisément, n’est certainement pas de nature à rassurer les commerçants locaux, qui savent par expérience que ce type de problème impliquant un particulier peut persister dans le temps. A titre d’exemple, nous ne citerons que le trou (encore) béant de la rue perdue qui a déjà fait couler beaucoup d’encre depuis son apparition en… 2019.
Il ne faudra sans doute pas attendre aussi longtemps pour que le problème de la rue de l’Yser soit réglé ; le maire de Tournai nous a indiqué ce jeudi après-midi que des discussions étaient en cours avec le “propriétaire pour régler cette situation au plus vite et rétablir la circulation”.
Une information confirmée par l’échevine des Travaux Laurence Barbaix qui s’est voulue rassurante jeudi en fin d’après-midi, le propriétaire ayant accepté le devis qui lui a été présenté. Le temps que soient délivrées les autorisations nécessaires aux travaux – ce qui devrait aller très vite – la rue sera fermée et cet épisode oublié. “J’ai bon espoir que tout sera réglé en début de semaine prochaine”, a ajouté Laurence Barbaix.
