Martin St-Louis était un joueur prodigieux, il reste un humain unique et un entraîneur unique, faisant de lui la légende qu’il est. Au fil des années derrière le banc des Canadiens de Montréal, on le voit diriger son groupe avec beaucoup de passion et sa façon d’enseigner à ses joueurs (ses frères d’armes) dépasse clairement tout ce que nous avions envisagé auparavant.
Devant les médias, il est divertissant et sa façon d’exprimer le hockey est passionnante et inspirante. Ses analogies sont frappantes, frappantes et distinctes. Son expression « jouer le jeu dans le jeu », ou celle indiquant qu’il y a des gars qui jouent au hockey et que d’autres sont des joueurs de hockey sont à marquer d’une pierre blanche. On peut aussi parler de la maison qu’il construit, étage par étage, depuis son embauche.
Si Patrik Laine s’est mis si rapidement à l’aise au sein du milieu montréalais, c’est grâce au grand leadership de l’ancien numéro 26, qui est presque un coéquipier pour ses poulains. LE entraîneur a toujours le soutien des 23 joueurs qui se retrouvent dans le vestiaire de Sainte-Flanelle. C’est extrêmement rare qu’un groupe complet soit derrière l’entraîneur, mais ça arrive et ça arrive du côté montréalais.
Mike Matheson s’est également exprimé à ce sujet, devant le micro des journalistes à la suite de la séance matinale avant de se diriger vers Mont-Tremblant : « Martin est l’homme n°1 (dans tout ce qui concerne notre esprit d’équipe) !
Quand on est un si grand leader, il est tout à fait normal de guider le vôtre de cette manière, ce qui amène chacun à faire ressortir le meilleur de lui-même en termes de leadership. C’est aussi pour cela que cette équipe s’aime comme une famille, partant en guerre ensemble, comme nous l’avons observé lors des deux derniers duels.
Honnêtement, malgré l’absence de Patrik Laine, qui sera en rééducation pour au moins les deux prochains mois, j’ai le sentiment que cette formation se déroulera dans le mélanger d’ici le retour du numéro 92.