Étienne Cotton pleure la perte de Son « entraîneur », Jean-Pierre Ferland. Le chanteur de Rimouski et finaliste de la première saison de l’émission « La Voix » a connu un véritable coup de foudre professionnel avec celui qui était non seulement son mentor, mais aussi un ami précieux depuis leur rencontre en 2013.
Chanteur depuis toujours, Étienne Cotton a appris le décès de l’auteur-compositeur-interprète seulement une heure avant de monter sur scène samedi dernier au Bar Salon Ti-Québec.
« J’ai été surpris par la nouvelle, car je ne savais pas que sa santé était si fragile. Je lui ai parlé il y a quelques semaines et je devais bientôt me rendre chez lui. Le déclic a immédiatement eu lieu entre nous deux. Jean-Pierre était passionné et intense. Nous avons partagé de belles rencontres et discussions après « La Voix ». Ils m’ont beaucoup appris sur moi-même. Nous nous appelions souvent à Noël. Toute cette aventure était magique, mais je suis encore plus fier de l’avoir vécue à ses côtés », se souvient-il avec émotion.
« Aller face au vent »
Beaucoup se souviendront qu’Étienne Cotton a participé à la finale de « La Voix », finalement remportée par Valérie Carpentier, aux côtés de Jérôme Couture et Charlotte Cardin.
Son parcours lui a également permis de recevoir un cadeau exceptionnel, une chanson écrite par Jean-Pierre Ferland.
D’abord dédiée à Étienne, la pièce « Partir au vent » a été reprise par Jean-Pierre Ferland lui-même, sur l’album du même nom, en 2020, son dernier de sa carrière.
« Il m’a fallu au moins un an et demi pour réaliser qu’il avait écrit une chanson pour moi. Qu’il pensait à moi en écrivant les paroles. C’est quand même fou. Quand on écoute les paroles, on voit qu’il m’a vite compris, ce que je suis et ce qu’il a vu en moi. Il y avait beaucoup d’affection entre lui et moi. Ça me touche profondément “. Cotton explique.
Un géant
Défini comme « le petit roi », Jean-Pierre Ferland reste un géant pour Étienne Cotton. Son œuvre grandiose continuera de marquer des générations entières.
Il gardera avec lui le souvenir d’un auteur-compositeur-interprète aimé du public pour ses textes et sa musique, mais aussi pour son humour et son charisme.