Après l’arrivée des premières pluies dans la ville de Kankan, plusieurs familles du district de Banankoroda se sont réveillées les pieds sous l’eau. Pour en comprendre les causes, des techniciens de l’entreprise Guiter SA (Guineenne de Terraménager Routier) en charge des travaux routiers sur la zone, ont effectué une visite ce lundi 29 avril.
Accompagné de la presse locale, celui-ci a dit comprendre les préoccupations de la population et l’a invitée à suivre certains détails des travaux.
« Nous comprenons leurs inquiétudes. Ils doivent comprendre que les travaux que nous réalisons à Banakoroda sont réalisés conformément aux normes dictées par le cahier des charges. Il ne s’agit en aucun cas de décisions unilatérales de la société Guiter. Aujourd’hui, nous suivons les normes de la CEDEAO pour les routes urbaines. Notre objectif est de construire des routes qui ne soient pas submergées par l’eau. Car si nous posons des revêtements bitumineux et qu’ils finissent ensuite sous l’eau, c’est que le travail a été mal fait. La durabilité et la longévité de ces infrastructures dépendent de la qualité et des normes définies par le cahier des charges. Ainsi, nous travaillons conformément aux normes préconisées par le cahier des charges et approuvées par la mission de contrôle chargée de superviser l’exécution des travaux par l’entreprise Guiter », a expliqué Moussa Camara, responsable des affaires extérieures et des relations communautaires de Guiter. SON
Partout où nous avons rendu visite à la presse avec vous, nous n’avons vu aucune eau stagnante. Cela dit, on parle de stagnation lorsqu’il y a de l’eau sur la route dont l’entreprise est chargée de réaliser mais s’il y a autre chose, ce n’est pas l’entreprise. Car les soubassements des habitations doivent correspondre au niveau prévu par le cahier des charges en matière de gouttières et de fosses. Dans ce cas, les gens doivent faire des efforts pour améliorer leur logement.“, précise-t-il.
Quant au niveau d’avancement du projet, toutes les transversales et la ligne 1 sont asphaltées à 90%. La ligne 1 est bordée de caniveaux et de fosses. Toutes les transversales sont goudronnées. La ligne 2 est sur le point de recevoir sa couche de goudron. Des travaux de décapage sont actuellement en cours sur les deux nouvelles rues créées dans le cadre du projet, a indiqué Moussa Camara.
