L’auteur présumé du meurtre de Christophe Roy commis jeudi 25 avril à Toulenne, en Sud Gironde, a été présenté devant le juge d’instruction samedi 27 avril à l’issue de sa garde à vue. Agé de 60 ans, Philippe Lafargue a été mis en examen pour assassinat, indique à « Sud Ouest…
L’auteur présumé du meurtre de Christophe Roy commis jeudi 25 avril à Toulenne, en Sud Gironde, a été présenté devant le juge d’instruction samedi 27 avril à l’issue de sa garde à vue. Agé de 60 ans, Philippe Lafargue a été mis en examen pour meurtre, a indiqué la procureure de la République Frédérique Porterie à « Sud Ouest ».
L’accusé a ouvert le feu à plusieurs reprises avec un fusil en direction de Christophe Roy, 55 ans, qui se trouvait chez sa mère, voisine du meurtrier présumé. L’agent municipal de Toulenne s’est effondré sur la véranda de sa mère. Il n’a pu être sauvé malgré la tentative d’un collègue venu lui venir en aide.
Conflit de quartier
Philippe Lafargue est également accusé de mise en danger de la vie d’autrui au détriment d’un voisin, dont la maison située derrière celle de la mère de la victime a été touchée par un projectile. Ce qui ressemble à une balle a transpercé sa gouttière métallique puis s’est logé dans le poteau de son porche.
Le meurtrier présumé est également mis en examen pour violences avec usage ou menace d’arme sans incapacité au préjudice de la mère du défunt et l’employé municipal qui a tenté de mettre la victime à l’abri de la fusillade a ensuite prodigué un massage cardiaque sur le corps de son collègue. en attendant l’arrivée de la police.
Sur réquisitions conformes du parquet, le juge des libertés et de la détention a ordonné le placement de Philippe Lafargue en détention provisoire à la maison d’arrêt de Gradignan. Jusqu’à présent, l’homme était inconnu de la gendarmerie et de la justice.
Trois jours avant de passer à l’action, Philippe Lafargue avait porté plainte contre sa future victime pour des faits de violences sans ITT commises un mois plus tôt. Selon le procureur, un conflit de voisinage latent depuis plusieurs années entre le meurtrier présumé, Christophe Roy et sa mère de 80 ans serait à l’origine du drame. Juste après la fusillade, l’homme a téléphoné à la gendarmerie et s’est identifié comme l’auteur des faits.
