baisse significative des pertes immobilières

Pour la première fois de son histoire, le Service de sécurité incendie de Victoriaville (SSI) a franchi un cap symbolique, celui du millier d’appels reçus pour un total de 1 007 appels en 2023. Malgré cela, les pertes ont diminué considérablement. , pour un montant de 700 000 $.

“Habituellement, cela tournait autour de 3,5 millions de dollars”, note le réalisateur Patrick Davidson.

Ce qui fait la grande différence, selon lui, c’est la rapidité d’intervention. « Il y a désormais huit pompiers à la caserne à toute heure, de jour, de soir et de nuit. Quand on sait que la taille d’un incendie double chaque minute, le temps de réponse est très important. Avec le personnel de la caserne, nous sommes en mesure d’arriver rapidement sur place et d’attaquer l’incendie et ainsi d’éteindre rapidement l’incendie. Cela signifie qu’il y aura de moins en moins de bâtiments qui brûleront. Je suis convaincu que, dans des conditions gagnantes, nous ne devrions plus connaître autant de pertes qu’auparavant. Grâce à la force de frappe, le ratio restera inférieur au million », dit-il.

Dans les années à venir, l’objectif est d’avoir 10 pompiers à la caserne. «Nous prévoyons que Victoriaville devrait atteindre une population de 50 000 habitants en 2026. Nous cherchons à optimiser les ressources», souligne le directeur.

Quelques statistiques

Le SSI de Victoriaville a ainsi enregistré 1 007 appels l’an dernier, comparativement à 924 en 2022.

Les incendies de bâtiments ont légèrement diminué, 21 appels en 2023 contre 25 l’année précédente. « Cela comprenait une intervention à Plessisville et deux à Kingsey Falls, dont l’incendie majeur de l’entrepôt de Kingsey où nous sommes restés trois jours », se souvient Patrick Davidson.

À Victoriaville, les incendies résidentiels sur les rues Marc et Ross représentent les pertes les plus importantes de la dernière année.

Les interventions des premiers intervenants se sont poursuivies, avec 251 appels en 2023, soit six de moins que l’année précédente (257).

Les pompiers de Victoria ont été sollicités plus souvent pour des accidents de la route, y compris des opérations de désincarcération, 137 appels l’an dernier contre 105 en 2022.

Les demandes d’assistance auprès des autres services de sécurité incendie ont quelque peu diminué, avec 25 appels à ce sujet en 2023 contre 33 en 2022.

Au cours de la dernière année, dix pompiers de Victoriaville ont frôlé les feux de forêt dans la région de Sept-Îles. « Nous avions les mains levées. Nos pompiers étaient prêts. Mais finalement, l’association des chefs a retenu les services d’incendie de Québec, Lévis et Saguenay», indique Patrick Davidson.

La prévention

En matière de prévention et d’analyse des risques, les pompiers de Victoriaville ont visité, en 2023, 2 793 portes dans le cadre du programme de vérification des avertisseurs de fumée.

Par ailleurs, 222 immeubles considérés à risque moyen, 218 immeubles à risque élevé (commerces et usines notamment) et 133 immeubles à risque très élevé (hôpitaux, résidences pour personnes âgées, entre autres) ont été visités par des représentants du Service de sécurité. . la sécurité incendie.

Quant au Centre Régional de Formation, la situation se porte bien, selon le directeur du SSI. «Trois cohortes de pompiers venus de partout ont été formées au cours de la dernière année», précise M. Davidson.

Le SSI de Victoriaville supervise également le travail des 26 brigadiers scolaires qui sont responsables de 22 passages réguliers.

Heureusement, aucun incident malheureux ne s’est produit l’année dernière. « L’intersection de l’avenue Pie-X et de la rue Gamache constitue toutefois un point chaud. C’est difficile aux heures de pointe, reconnaît Patrick Davidson. Mais nous nous en occupons. »

Le plan de couverture des risques

Les acteurs de la région travaillent par ailleurs toujours sur la deuxième version du plan de couverture des risques incendie.

Le tout premier plan, adopté en 2009, a expiré en 2019. « Depuis le début de l’année, des réunions ont lieu toutes les deux semaines. Nous examinons plusieurs aspects. Par ailleurs, il nous est désormais demandé de procéder à des inspections de bâtiments agricoles. En raison des normes, cela nécessite de revoir notre façon de faire. C’est très différent d’inspecter une usine par exemple », observe Patrick Davidson.

Mais un long chemin a été parcouru. « La planification est terminée. Il faut discuter de la création puis de la mise en œuvre du plan », note-t-il, tout en précisant que la région n’est pas la seule à connaître une telle situation. « Au Québec, 51 % des MRC n’ont pas encore renouvelé leur plan », conclut le directeur du SSI de Victoriaville.

  • Patrick Davidson, directeur du Service de sécurité incendie de Victoriaville (Photo www.lanouvelle.net)

  • L’incendie de la rue Marc (Photo www.lanouvelle.net – archives)

 
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