L’auteur palestinien en prison reçoit le international de la fiction arabe

L’auteur palestinien en prison reçoit le international de la fiction arabe
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Un trophée politique ? Difficile de ne pas penser à la guerre menée par Israël dans la bande de , alors que le prestigieux international de la fiction arabe a été décerné à L’auteur palestinien Basim Khandaqjiné à Naplouse en 1983. Son roman Un masque, la couleur du cielpublié par la maison d’édition palestinienne Dar al-Adab, a été sélectionné par le jury.

6 titres restaient en lice, dont deux d’écrivains palestiniens. « Un masque, la couleur du ciel fusionne le personnel et le politique d’une manière nouvelle. Il se risque à expérimenter de nouvelles formes narratives pour explorer trois types de conscience : la sienne, celle des autres et celle du monde. Il décortique une réalité complexe et douloureuse, faite de fragmentation familiale, de déplacement, de génocide et de racisme.», a souligné le jury du prix.

L’auteur lui-même n’est pas étranger au conflit sans fin entre Israël et la Palestine : Basim Khandaqji est en effet emprisonné depuis 20 ans en Israël, reconnu coupable de complicité dans une action terroriste menée en 2004. attentat suicideperpétrée dans le souk Ha’Carmel à Tel Aviv, a coûté la vie à trois personnes.

Basim Khandaqji était membre, selon les autorités israéliennes, du Front de libération de la Palestine, organisation considérée comme terroriste par certains pays. Condamné à trois peines à perpétuitéil écrit depuis ses différentes cellules de prison, étudie et publie des recueils de poésie ainsi que trois romans.

L’écriture du roman a duré six mois, tandis que la recherche a duré plusieurs années dans des circonstances difficiles et compliquées, puisque Basim a été emmené d’une prison à l’autre en raison de mesures arbitraires prises par l’administration pénitentiaire. Il lui arrive de perdre certaines des informations qu’il avait recueillies parce qu’un gardien de prison les a détruites.», explique Yousef Khandaqji, le frère du détenu.

La rédactrice en chef Rana Idriss a accepté le prix et la dotation de 50 000 $ au nom de l’auteur, dont la maison d’édition est basée au Liban. Le prix est parrainé par le Centre de langue arabe d’Abu Dhabi, qui fait partie du ministère de la Culture et du Tourisme d’Abu Dhabi.

Le Prix international de la fiction arabe 2023 a été décerné à Zahran Alqasmi, écrivain omanais, pour son romanLe devin d’eaupublié par l’éditeur Rashm.

 
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