Entraîneur de Kayserispor depuis le début de l’année 2024, Burak Yilmaz a démissionné ce lundi, suite à un lourd revers contre Besiktas (0-3).
En début d’année, Burak Yilmaz prend la tête de l’équipe de Kayserispor pour tenter de la maintenir en Süper Lig, la première division du football turc. Ayant réussi à atteindre cet objectif, il poursuit logiquement son chemin et débute ainsi la saison 2024-2025 avec ambition, malgré l’interdiction de recrutement imposée à son club cet été. Cependant, tout ne s’est pas passé comme prévu. Dix-septième du championnat, l’équipe turque n’a pas gagné une seule fois lors de ses six premières rencontres, récoltant seulement trois points grâce à trois nuls. Ce lundi, elle a été giflée par Besiktas devant son public (0-3) et Burak Yilmaz a immédiatement annoncé sa démission en conférence de presse.
« Il fallait gagner. Il n’y a aucune excuse, aucune excuse. Il fallait vraiment réussir. Ils m’ont confié cette tâche honorable l’année dernière et nous l’avons accomplie, laissant notre équipe en première division. Dieu soit loué. Au début de cette saison, je me suis dit que “s’il y a une pénalité de transfert, je n’abandonnerai pas”. J’adore cette ville. Croyez-le ou non. J’ai adoré ces gens, mon président, mon adjoint, nos supportersciter Burak Yilmaz. Maintenant, l’entraîneur doit changer. Nous avons tout fait. On travaille, on ne dort pas, on change la pression, on change le plan de jeu, on se bat, on s’embrasse, ça ne change pas. Il ne reste plus qu’une chose à faire, c’est de partir. C’est probablement la chose la plus utile que je puisse faire. Kayserispor a besoin d’un changement de sang, pour redevenir ce qu’elle était, une équipe avec une étincelle. C’est pourquoi je démissionne aujourd’hui. Si je pense à Kayserispor, si j’aime ces joueurs, je dois arrêter aujourd’hui”a lancé le technicien turc, ancien Dogues, aux médias au coup de sifflet final.
Après avoir réussi à maintenir le club en Süper Lig au terme d’un exercice 2023-2024 périlleux, Burak Yilmaz a démissionné avec un revers, le neuvième sur les vingt-deux matches qu’il a débuté sur le banc. Son palmarès ne fait état que de trois victoires, trop peu pour espérer mieux. A 39 ans, il n’en est pourtant qu’au début de sa carrière de technicien et doit encore poursuivre sa progression sur le terrain. Reste à savoir où cela le mènera désormais.
