La situation entourant Jeremy Filosa au 98,5 FM est devenue une parodie de mauvais goût.
Après 25 ans de carrière dans le journalisme sportif, l’homme se retrouve dans une position humiliante où Cogeco, pour sauver la face, tente de nous faire croire que Filosa a subitement changé d’avis sur le fait que l’homme a bel et bien marché sur la lune. en 1969.
@9millions_ Enfin Jérémy Filosa croit que l’homme a marché sur la Lune ! Il évite le licenciement, mais…???? L’épisode 13 de #Stanley25 est disponible sur toutes les plateformes ! #9millions #quebec #moonlanding #fyp
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Ce revirement est aussi absurde qu’inquiétant, illustrant jusqu’où peut aller une entreprise pour contrôler les opinions de ses salariés et imposer une vérité dictée par la direction.
Devons-nous vraiment croire que Filosa a été « rééduquée » en quelques semaines pour adhérer à la version officielle ?
Cette tentative grotesque de faire de Filosa un fan soudain de l’alunissage nous laisse un goût amer : Cogeco nous prend pour des idiots.
Il est difficile d’imaginer ce que doit ressentir Jeremy Filosa, après avoir été puni et démis de ses fonctions pour avoir exprimé un doute personnel et non offensant sur l’alunissage de 1969.
Si quelqu’un a osé penser différemment à propos du 98,5 FM, c’est bien lui. Mais voilà, celui qui a commis l’erreur de provoquer une tempête médiatique qui a abouti à sa mise à l’écart, sous prétexte de violation des normes journalistiques, aurait désormais changé d’avis.
Depuis, Filosa est soumis à un entraînement intensif – terme qui masque une rééducation brutale, dont l’objectif est clair : faire de lui un homme « réhabilité » qui ne remettra plus en question la vérité officielle.
Dans un geste de plus en plus absurde, Cogeco veut maintenant nous faire croire que Filosa a inversé sa position.
Ce n’est rien de moins qu’un lavage de cerveau professionnel. Imaginez un homme de 25 ans soudainement contraint de déclarer qu’il accepte la version de la NASA dans l’espoir de récupérer un jour le micro.
Ce revirement, qui défie toute logique, est une preuve flagrante de l’ampleur des pressions internes auxquelles Filosa est soumise.
Cette tentative de reconversion forcée est profondément insultante pour les auditeurs, qui n’ont aucune prise sur le dos.
Cogeco ferait bien de s’en souvenir. Cette insistance à nous convaincre que Filosa « croit désormais » à l’alunissage frise le ridicule et remet en question l’intégrité même de l’entreprise.
Quelle est cette entreprise qui se permet de dicter les convictions de ses salariés ? Cette manipulation est une insulte à l’intelligence du public, qui voit clairement que Filosa est pris au piège d’un jeu de pouvoir qui le dépasse.
Tout est soigneusement orchestré pour que Filosa perde son esprit critique et sa crédibilité. Il a été démis de ses fonctions, assigné à un rôle secondaire dans la recherche et désormais doté d’une « formation » dont l’objectif n’est pas de l’éduquer, mais de le former.
Il est contraint d’accepter une croyance sous la menace de ne jamais revenir à sa position. Cette tentative de soumission choque et rappelle que pour Cogeco, la liberté de pensée est secondaire par rapport au conformisme.
Plutôt que d’accepter la diversité des opinions, les dirigeants ont préféré briser l’homme, transformant une simple opinion en une affaire de trahison idéologique.
A travers Jeremy Filosa, la question de l’indépendance du journalisme est posée. Filosa, qui a toujours posé des questions difficiles, se retrouve confronté à un système qui refuse la liberté d’expression, même sur des sujets aussi triviaux que l’alunissage.
Cette situation montre que 98,5 FM n’est plus un espace de liberté, mais un lieu où une seule pensée dominante… domine…
En nous forçant à croire que Filosa a soudainement changé d’avis, Cogeco ridiculise le concept même de liberté d’expression.
Mais plus encore, cela envoie un message effrayant : si vous travaillez ici, vos pensées appartiennent à la direction.
Cogeco fait preuve de contrôle des croyances déguisé en formation professionnelle. Cette stratégie est ahurissante, car elle implique un homme obligé de nier ses propres doutes pour sauver sa carrière.
La question se pose alors : si un journaliste sportif aussi renommé peut être contraint de changer ses convictions personnelles, jusqu’où ira ce contrôle ?
Le message est clair : penser différemment est un acte de rébellion pour lequel on risque sa carrière.
Cogeco souhaite que Filosa s’aligne et, ce faisant, fasse de lui un exemple pour tous ceux qui osent exprimer des pensées divergentes.
En tentant de rééduquer Jeremy Filosa et de réécrire son opinion, Cogeco ne fait que plonger encore plus dans le ridicule. Les auditeurs, loin d’être naïfs, voient clair dans ce jeu de pouvoir.
Cette tentative absurde de manipuler les convictions d’un homme de carrière est une insulte à notre intelligence et un aveu de faiblesse.
Plutôt que de défendre la diversité des opinions, Cogeco choisit l’uniformité et la singularité de la pensée.
Nous ne sommes pas naïfs. On sait que Filosa n’a pas brusquement changé ses convictions et que cette mise en scène vise uniquement à sauver l’image de la station.
En poussant Jeremy Filosa au reniement, Cogeco se discrédite et montre un visage inquiétant : celui d’une entreprise prête à écraser les voix dissidentes en faveur d’une vérité imposée.
Nous avons plus de discernement que ne le pense Cogeco : nous refusons d’avaler cette mascarade où l’opinion d’un homme est écrasée pour satisfaire les puissants.
Jeremy Filosa ne mérite pas cette humiliation publique. Il mérite que ses pensées soient respectées, que sa carrière soit reconnue et que ses années de loyauté ne soient pas brisées par une stratégie de contrôle des croyances.
Vraiment, il faut arrêter de se prendre pour des grottes.