Le système peut livrer du gaz à la Bulgarie, à la Roumanie, à la Macédoine du Nord, à la Serbie, à la Moldavie, à la Hongrie, à la Slovaquie et à l’Ukraine, a indiqué Gastrade.
Le terminal sera approvisionné en gaz en provenance des États-Unis, du Qatar et de l’Égypte, a indiqué mardi Kiril Ravnachki, directeur général de la société bulgare Bulgartransgaz, qui détient 20 % de Gastrade, dans un communiqué commun des sociétés participantes.
Il s’agit « d’une initiative essentielle pour renforcer la sécurité énergétique de l’Europe du Sud-Est et centrale et son indépendance vis-à-vis du gaz naturel russe », a souligné un communiqué de Gastrade lors d’une visite des ambassadeurs de l’UE la semaine dernière.
En décembre, un gazoduc de 170 kilomètres entre la Bulgarie et la Serbie a été inauguré pour acheminer du gaz azerbaïdjanais, les autorités affirmant qu’il pourrait être connecté au terminal d’Alexandroupolis.
La Turquie, très dépendante de la Russie et cherchant également à diversifier ses approvisionnements, a de son côté annoncé le 18 septembre un accord pour que sa société nationale Botas reçoive du gaz naturel liquéfié du groupe français TotalEnergies pour 10 ans.