Déjà « perturbé » par la composition du PSG face à Clermont avant son quart de finale retour contre le Barça, l’entraîneur messin Laszlo Bölöni s’est une nouvelle fois plaint de la performance du club leader qu’il accuse d’avoir levé le pied face au Havre, au grand dam. des Messins qui sont des concurrents directs pour le maintien.
Visiblement, Laszlo Bölöni ne lâche pas les Parisiens. Alors que la bataille pour le maintien se durcit en cette fin de saison, le dernier match nul obtenu par Le Havre au Parc des Princes (3-3), ce samedi, pour retarder la célébration du titre de champion de France des Parisiens, a fait chuter les Messins (en retard à la différence de buts) à la 16ème place, synonyme de barrages pour le maintien.
Ainsi, ce dimanche, après avoir essuyé un revers à domicile (le dixième de la saison) contre Lille (1-2), Bölöni en a profité pour se plaindre, une nouvelle fois, du choix des Parisiens de lever le pied face à ses concurrents directs pour entretien.
A la question d’un journaliste qui lui demandait s’il était « furieux » contre un PSG qui « n’a pas joué 75 minutes » contre Le Havre, l’intéressé a répondu plein d’ironie : « C’est la deuxième fois que ça arrive… Mais de quel droit Je dois parler ? Et qui a le droit de s’exprimer là-dessus ? Alors peut-être que c’est plus intelligent pour moi de garder ma bouche fermée ? rien. Mais si je me tais, cela veut dire que je dis beaucoup de choses. Une nouvelle fouille signée par le sélectionneur roumain, tout sourire mais plein d’amertume, avant de quitter la salle.
Un précédent coup de gueule… du président du Havre
Une remarque qui fait écho à une précédente remarque formulée par Bölöni après la composition largement remaniée du PSG face à Clermont (1-1), début avril. Un choix qui a également provoqué une crise chez le président du Havre, Jean-Michel Roussier, qui n’a pas mâché ses mots en considérant cela comme un « énorme mépris » : « C’est un manque absolu de respect pour le championnat de France. Clermont, Metz, Lorient, Nantes… Toutes ces équipes qui ont joué Paris n’ont pas eu la chance incroyable d’avoir une équipe B ou C. Paris fait ce qu’il veut, c’est sa liberté de faire jouer qui il veut. J’ai envoyé un message à la Ligue pour féliciter le respect de l’équité.
Le match nul entre le HAC et le PSG samedi est d’autant plus regrettable pour les hommes de Bölöni qui pensaient s’être donné un peu de répit il y a une semaine déjà en dominant Le Havre à domicile (1-0). Mais à trois jours de la fin de la saison, Metz espère profiter des chocs qui attendent Le Havre, en déplacement à Nice le 10 mai avant d’accueillir Marseille pour le dernier match de la saison le 19 mai. Le PSG en fin de championnat. A voir si Luis Enrique aura encore onze ans cette fois…
