Après la fin de saison pour ses Austin Spurs puis les San Antonio Spurs, Sidy Cissoko (1,98 m, 20 ans) rentre en France. Un court séjour d’une dizaine de jours avant de rentrer à San Antonio. On l’a notamment vu organiser un mini-camp avec des jeunes chez lui à Viry-Châtillon, https://twitter.com/ParisBasketball/status/1783430053176500568 contre Cholet à l’Adidas Arena, ou encore apparaître sur le tournage de NBA Extra. C’est ici que le n°44 de la Draft 2023 a livré ses premières impressions de sa saison rookie, passée principalement en G-League. Il a développé en priorité sa défense, avant de s’échauffer en attaque en fin de saison avec quelques performances au-delà des 20 points. Une blessure à la cheville l’a également interrompu en janvier et lui a fait manquer un mois de compétition.
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En début de saison, le staff des Spurs lui disait d’être patient, et que sa chance viendrait. Cela est finalement arrivé en toute fin de saison, lorsque Cissoko a disputé les derniers matchs de la saison des Spurs. Il a montré un visage séduisant, avec une production statistique complète et prometteuse pour la suite (9,8 points à 57,7% au tir (dont 14,2% à 3-points), 3,8 rebonds, 2,5 passes décisives, 1,0 interception et 0,8 contres sur les 4 derniers matchs). C’est donc sur beIN Sports qu’il est revenu sur sa longue saison rookie, qui s’est terminée sur une bonne note :
« J’ai eu des problèmes de blessure à la cheville. Et quand tu ne vas pas bien, ils t’envoient en G-League pour récupérer. Pourtant, j’étais en route vers le haut. Je pense que si je ne m’étais pas blessé à la cheville, j’aurais terminé la saison avec les Spurs. Mais bon, au final je suis resté à Austin… J’ai essayé de me concentrer et de me qualifier pour les playoffs avec Austin, mais on n’y est pas parvenu. J’ai donc eu la chance de jouer la toute fin de saison avec les Spurs [6 matchs en avril]et ça s’est plutôt bien passé…
Beaucoup de gens m’attendaient au tournant car ils me disaient d’être patient. Popovitch a été le premier à me dire d’être patient et que j’aurais ma chance. Et au final, je l’ai eu, je pense que j’ai fait du bon travail là-dessus. Être sur un terrain NBA est un rêve, je profite de chaque instant, je donne tout. Et comme le dit Popovich, cela commence par la défense…
Dans ma tête j’étais prêt [en début de saison]. Au début, je n’ai pas compris, je pensais qu’ils m’envoyaient en G-League comme punition parce que je n’étais pas prêt. Mais en fait, ils vous envoient là-bas pour vous entraîner, parce que j’étais sur le banc à San Antonio et je ne jouais pas. J’ai réalisé que je préférais être à Austin et jouer, plutôt que de rester sur le banc des Spurs, et de faire des shootarounds… Vu la fin de saison que j’ai eue, je pense que tout le monde est surpris. J’ai montré que j’étais prêt. »
Quant à l’avenir, Cissoko a confié qu’il allait passer l’été entre les Etats-Unis et la France, comme Bilal Coulibaly. Mais il doit surtout soigner une blessure au genou qui le gêne actuellement. Il a ensuite confirmé qu’il jouerait la Summer League avec les Spurs en juillet. Quant aux Jeux Olympiques, avec l’équipe de France ? « Je ne pense pas y être… J’aimerais jouer les JO à Paris, chez moi. Mais voilà, je suis confiant, je pense qu’ils vont faire quelque chose de bien. Je vais aller les voir. »
