Les ralentisseurs peuvent endommager gravement votre voiture, comme vos suspensions ou vos pneus.
D’autres éléments peuvent également souffrir de ces ralentisseurs, comme les silentblocs moteur, la géométrie de direction, etc.
Selon certaines associations, 75 % des 450 000 dos d’âne dénombrés en France sont illégaux.
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Aujourd’hui, on ne peut plus rater les dos d’âne. En ville, la vitesse est régulée entre 30 et 50 km/h. Afin d’obliger les automobilistes à respecter ces limitations, les autorités ont décidé d’installer des dos d’âne dans les zones urbaines. Plus communément appelés ralentisseurs, leur mission est de ralentir les véhicules. Malheureusement, même si l’objectif premier est louable, ces dos d’âne ne sont pas sans conséquences pour votre voiture.
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Géométrie, suspensions, pneus…
Cela peut paraître logique, mais peu de gens le savent. Mais vos suspensions sont les premières victimes des ralentisseurs à répétition, car elles s’usent régulièrement au fil des trajets. Mais leur durée de vie sera également impactée par le passage répété des dos d’âne urbains. En fait, franchir des obstacles de ce type provoquera les mêmes effets que si vous traversiez un nid-de-poule. En effet, les chocs répétés endommageront considérablement vos suspensions, même si les voitures deviennent de plus en plus robustes. Il faudra alors les remplacer plus rapidement, ainsi que les amortisseurs ou encore les jambes de force.
Mais vos pneus souffrent aussi des ralentisseurs. Conduire sur des ralentisseurs, même à basse vitesse, est semblable à heurter un trottoir avec votre véhicule. Vos pneus peuvent alors se déformer et les ralentisseurs créent des bosses ou des coupures. D’autres éléments, comme les silencieux moteur, la géométrie de direction ou encore les trains roulants, peuvent être victimes des ralentisseurs.
75% des dos d’âne seraient illégaux
Cependant, si ces ralentisseurs sont bénéfiques à la circulation et à la sécurité des piétons, certains ne sont pas légaux. Par exemple, la Ligue de défense des conducteurs et l’association Pour une mobilité sereine et durable (PUMSD) estiment que 75 % des 450 000 dos d’âne recensés en France ne sont pas conformes à la réglementation. Or, un décret de 1994 encadre très strictement l’implantation de ces infrastructures routières dans notre pays. Il y a d’abord une taille à respecter, soit dix centimètres de hauteur maximale, pour une longueur maximale de quatre mètres. Aussi, tous doivent être installés et signalés dans les zones 30 km/h et sont strictement interdits sur une route où circulent plus de 3 000 véhicules chaque jour, sur des itinéraires comprenant des lignes de transports en commun, à proximité des centres de secours ou à l’approche d’un virage ou d’un arrêt de bus. pont.
Mais que faire si vous êtes victime ou témoin d’un dos d’âne illégal ? Si votre voiture a subi des dommages, vous avez le droit de déposer une réclamation en saisissant le tribunal administratif devant votre mairie ou département. Vous devrez prouver le caractère illégal du dos d’âne (de simples mesures de hauteur suffisent) et que les dégâts dont vous vous plaignez sont bien dus au dos d’âne en question. A l’issue de la procédure, vous pourrez obtenir une indemnisation, et/ou la suppression ou la mise en conformité du dos d’âne en question.
